Retrouvez ici toutes les manifestations organisées à la Théâtrothèque Gaston Baty
Saison 2022-2023
28-29-30 juin 2023.
Université d’Angers.
Le spectacle des chansons et les chansons comme spectacle dans les productions post 1970
Plus de détails prochainement.
Organisation :
Bernard Jeannot-Guérin, CIRPaLL, EA7457 Université d’Angers, Catherine Rudent, EA 7546,
Université Sorbonne Nouvelle, Carole Auroy, CIRPall, EA7457 Université d’Angers
Comité scientifique :
Damien Hamard, THEMOS, UMR9016, Université d’Angers
Céline Hersant, IRET, EA 3959, Université Sorbonne Nouvelle
Bernard Jeannot-Guérin, CIRPaLL, EA 7457, Université d’Angers
Catherine Rudent, IRMéCCEN, EA 7546, Université Sorbonne Nouvelle
3 juin 2023, 9h30-12h
Rencontre avec Pauline Peyrade, Céleste Germe et James Brandily
Plus de détails prochainement.
2 juin 2023.
Amphithéâtre de la MSH Paris Nord.
Séminaire “Héritiers, héritages du music-hall (XVIIIe – XXe siècles)”
Plus de détails prochainement.
15-16 avril 2023.
Théâtres / Ecritures : quels liens #2
Plus de détails prochainement.
7 avril 2023.
Amphithéâtre de la MSH Paris Nord.
Séminaire “Héritiers, héritages du music-hall (XVIIIe – XXe siècles)”
Plus de détails prochainement.
18 mars 2023.
Maison de la recherche, salle Athéna.
La « Mousson d’été », entre création, transmission et recherche
Télécharger le programme complet (PDF)
La « Mousson d’été », et son double la « Mousson d’hiver » (consacrée plus spécifiquement aux écritures théâtrales pour la jeunesse), est depuis 1995 un rendez-vous incontournable pour qui s’intéresse aux écritures théâtrales contemporaines et aux parcours de leurs autrices et de leurs auteurs. Organisée chaque année durant une semaine fin août (ou à la fin de l’hiver), elle se donne pour objet, en particulier grâce au travail « au long cours » du comité de lecture qui lui est associé, d’être un laboratoire pour lire et penser le texte théâtral contemporain, en donnant à entendre, à voir et à comprendre des textes le plus souvent non encore publiés, représentatifs des tendances les plus récentes des écritures pour la scène, en France et dans le monde (en Europe, mais aussi, fréquemment, en Amérique Latine ou Amérique du Nord, Australie, Maghreb, et
ailleurs). En tressant au fil de ces journées lectures et mises en voix ou en espace,
conférences, rencontres avec les auteurs, et ateliers de pratique, elle articule de façon unique, dans le paysage théâtral français, la lecture et l’écoute des textes,
l’expérimentation de leur passage au plateau, leur partage en atelier : ce triple geste porte avec lui l’utopie d’une interaction entre création, transmission, et recherche, d’un dialogue entre auteurs, acteurs culturels, artistes, spectateurs, et chercheurs.
Un ouvrage publié en 2014, rassemblant informations et témoignages, constitue d’ores et déjà une très précieuse mémoire des 20 premières années de cette aventure. Presque dix autres années ont passé, et le présent projet vise à porter un regard scientifique sur ce qui apparait comme un précieux observatoire des écritures autant que de leur réception par les professionnels, les artistes et les spectateurs. Quels enseignements pouvons-nous tirer, dès lors, d’une analyse de cet observatoire ? Quel « état des lieux » peut-on faire de ces écritures, de leur traitement par l’institution et par les créateurs ? De quelles orientations poétiques, esthétiques ou politiques sont-elles le reflet ? Que dire de leur
réception, des débats qui les entourent, chez les chercheurs ou les spectateurs, jeunes ou moins jeunes, qui constituent souvent le public de l’université d’été ? Plus généralement, de quelle-s utopie-s (de croisement entre art et culture, entre création, formation et recherche, entre amateurs et professionnels, et encore d’autres ?) cette « Mousson » est-elle le nom ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ces journées de recherche pourront commencer à répondre.
On se propose donc de poser quelques axes de réflexion, axes à la porosité possible voire souhaitée :
– Le cadre général de la Mousson : son histoire institutionnelle, et en particulier le partenariat entre un lieu – l’Abbaye des Prémontrés –, un festival – une
programmation en journée et en soirée –, « l’université d’été européenne de la
Mousson d’été » (organisée par plusieurs enseignants de l’Institut d’Études
Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle), et, occasionnellement, des structures
professionnelles régionales ; le lien aux tutelles, l’évolution de ces liens ;
l’organisation des artiste sollicités.
– Les dispositifs de sélection des textes, et plus généralement l’organisation du
comité de lecture, et son inscription dans le paysage des nombreux comités de
lecture en France.
– Sur les textes eux-mêmes, et les questions qu’ils posent, notamment :
. Peut-on repérer des tendances esthétiques selon les époques, les aires
géographiques ? Que dire de leur caractère international ? Des liens avec la Maison Antoine Vitez, des questions de traduction ?
. Quel est leur lien à la création ? Comment s’organisent les mises en voix et en espace, à quelles contraintes se confrontent-elles, et comment y remédier ? Peut-
on analyser quelques exemples ? Plus généralement, quels défis ces textes posent-
ils à la scène ?
– Quel est le concept de l’université d’été, et comment le problématiser ? Que sont
les ateliers de la Mousson ? Qui est leur public, et quelle « chaine de transmission » s’y joue ? Quels sont leurs liens avec la programmation ?
Responsabilité scientifique et organisation :
Pierre Longuenesse, professeur en études théâtrales, Sorbonne Nouvelle
Pierre Comandu, Amal Setta, Jiachen Zhu, doctorant.e.s, ED267, Sorbonne Nouvelle
Comité scientifique
Pauline Bouchet (U. Grenoble Alpes)
Joseph Danan (Sorbonne Nouvelle)
Céline Hersant (Sorbonne Nouvelle / Théâtrothèque Gaston Baty)
Sandrine Le Pors (U. Paul Valéry -Montpellier 3)
Pierre Longuenesse (Sorbonne Nouvelle)
Alexandra Moreira da Silva (Sorbonne Nouvelle)
Jean-Pierre Ryngaert (Sorbonne Nouvelle)
Journée d’étude organisée par le Groupe de Recherche sur la poétique de la scène contemporaine (IRET), en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty
16 mars 2023, 17h.
Théâtre pédagogique de la Sorbonne Nouvelle.
Théâtre in situ : L’Expérience Landy. Un film d’Anne Agranat et Aleksander Edelman d’après le spectacle Œdipe au garage (les Affinités Électives). Projection-débat et rencontre avec Muriel Delamotte, scénographe-costumière.
Dans un garage désaffecté du centre-ville de Clichy-la-Garenne, la compagnie Les Affinités Électives a adapté le récit d’Œdipe de façon moderne, en entraînant le public à travers une déambulation théâtrale absolument unique : c’est “l’Expérience Landy”.
En 2021, Les Affinités Électives investit un ancien garage de taxis géré par Novaxia dans le cadre d’un projet d’urbanisme transitoire (locaux temporairement réaffectés à des structures culturelles avant curage et démolition), à Clichy-la-Garenne.
Les costumes et certains éléments de décors proviennent d’anciens spectacles de la compagnie, ainsi que du mobilier de travail provenant d’autres bâtiments vidés par Novaxia.
Anne Agranat et Aleksander Edelman ont accompagné de leur caméra L’Expérience Landy depuis ses prémices. Ils ont suivi étape après étape Frédéric Constant et Catherine Pietri, directeurs artistiques des Affinités électives et pilotes du projet. Leur film est la chronique à la fois d’une expérience d’urbanisme transitoire qui tente de se développer en pleine pandémie et celle du chemin vers une création théâtrale atypique destinée à voir le jour dans un espace hors norme. De la découverte du lieu jusqu’à la première du spectacle, le récit en images d’une aventure artistique et de la rencontre avec une ville.
https://murieldelamotte.com/OEDIPE-AU-GARAGE
Une manifestation organisée par la Théâtrothèque Gaston Baty, avec l’Institut d’Etudes Théâtrales et l’ATGB, et la complicité de Joël Cramesnil.
3 février 2023.
Amphithéâtre de la MSH Paris Nord.
Séminaire “Héritiers, héritages du music-hall (XVIIIe – XXe siècles)”
Plus de détails prochainement.
3 février 2023, 14h30-17h.
Campus Nation.
Rencontre avec Monique Banu-Borie
Plus de détails prochainement.
22 janvier janvier 2023
A l’issue du spectacle L’Île d’or
Rencontre avec Ariane Mnouchkine (sous réserve) et l’équipe artistique de L’Île d’or.
17janvier janvier 2023, 17h-19h
Hommage à Claire Chavanne
14 janvier 2023, 11h-13h.
Campus Nation – 8 avenue de Saint-Mandé 75012 Paris – salle C117
Théâtre / Ecritures : quels liens ? Rencontre avec Blandine Masson, Julien Gaillard et Laure Egoroff
5 et 6 janvier 2023.
Colloque Jean-Marie Serreau #2
Plus de détails prochainement.
Saison 2021-2022
15 décembre 2022, 9h30-11h30.
Théâtrothèque Gaston Baty, campus Nation.
Mon petit spectacle à Baty : animations pour le jeune public
Lectures mises en scène et en musique et petits ateliers participatifs à partir d’albums, de livres pop up, d’imagiers, de théâtre d’ombres etc. issus des collections de la Théâtrothèque.
5 décembre 2022, 19h.
Université Sorbonne Nouvelle, salle B115
L’énigme du jongleur : autour de La Chanson de Roland.
Rencontre avec Sylvie Nicollet & Jorge Diamant.
La Chanson de Roland, ce texte du IXe, n’a cessé d’interroger l’Histoire et la Littérature. L’auteur en est-il réellement Turold ? Comment et qui a transmis cette chanson de geste ? Le dramaturge Gaston Baty a fait allusion à une transmission du texte par le théâtre de marionnettes. Qui actionnait les poupées et leur faisait réciter le texte ? Un jongleur ? À quel moment les trouvères et troubadours ont-ils pris la relève ? Cet ouvrage revisite l’esprit et l’histoire de ce grand texte, tentant de résoudre l’énigme du jongleur de La Chanson de Roland.
Dominique Sabourdin-Perrin.
L’ouvrage est publié aux éditions l’Harmattan.
Sylvie Nicollet est la créatrice de la Troupe des Patarins, théâtre de marionnettes jeunesse ayant pour objet le dialogue des cultures.
Jorge Diamant est titulaire d’une Licence en Économie politique, UBA et traducteur.
2 décembre 2022, 9h30-18h30.
Amphithéâtre de la MSH Paris Nord.
Séminaire “Héritiers, héritages du music-hall (XVIIIe – XXe siècles)”
1er décembre 2022, 16h30. Cartoucherie de Vincennes.
Les rencontres de la Cartoucherie
Un rendez-vous, des rencontres, des visites, des spectacles !
Composée de cinq théâtres dont un plus spécifiquement dédié à la création chorégraphique, d’une association de recherche des traditions de l’acteur, d’une petite école et d’un centre équestre, La Cartoucherie est un lieu emblématique de vie, de création et d’art. Le temps d’une journée, ces fabriques de théâtre et de danse, situées dans le bois de Vincennes dans le 12e arrondissement de Paris, ouvrent leurs portes aux étudiantes et étudiants de l’Université Sorbonne Nouvelle. Bienvenue, vous êtes ici chez vous !
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INFOS PRATIQUES
- Le jeudi 1er décembre à partir de 16h30
• Renseignements et réservation auprès du Service Arts et Culture de la Sorbonne Nouvelle
• Un rendez-vous conçu par ARTA, l’Atelier de Paris/CDCN, la vie brève – Théâtre de l’Aquarium, Le Théâtre de l’Épée de Bois, Le Théâtre du Soleil, Le Théâtre de la Tempête
En partenariat avec l’Institut d’Études Théâtrales et le Service Arts et Culture de la Sorbonne Nouvelle
📆 AU PROGRAMME 📆 - Des rencontres, des visites, des présentations thématiques
- Une intervention de Joël Cramesnil – historien et conférencier, spécialiste de l’histoire de la Cartoucherie
• Des spectacles :
À l’Atelier de Paris/CDCN :
20h30 : Slowly slowly… until the sun comes up de Ivana Müller
https://www.atelierdeparis.org/a-l-affiche/slowly-slowly-until-the-sun-comes-up/
Au Théâtre de la Tempête :
20h : Anaïs nin au miroir, texte Agnès Desarthe, mise en scène Elise Vigier
Anaïs Nin au miroir • Théâtre de la Tempête (la-tempete.fr)
20h30 : L’Amour telle une cathédrale ensevelie, texte et mise en scène Guy Regis Junior
L’Amour telle une cathédrale ensevelie • Théâtre de la Tempête (la-tempete.fr)
Au Théâtre de l’Épée de Bois :
19h : Les Femmes Savantes, de Molière, mise en scène Rafaële Minnaert
https://www.epeedebois.com/un-spectacle/les-femmes-savantes/
21h : L’École des maris de Molière, mise en scène Alain Batis
https://www.epeedebois.com/un-spectacle/lecole-des-maris/
21h : Les 7 Nuits de la reine, mise en scène Philippe Lanton
https://www.epeedebois.com/un-spectacle/les-7-nuits-de-la-reine/
Au Théâtre du Soleil :
20h : Là-bas Chanson d’aller-retour, création originale Nathalie Joly
https://www.theatre-du-soleil.fr/fr/agenda-2022/la-bas-2022-2435
POUR VENIR
- La Cartoucherie – 2 Route du Champ de manœuvre – 75012 Paris
• Métro Château de Vincennes (ligne 1, sortie n°4)
• Bus RATP n°112, gare routière du Château de Vincennes, arrêt Cartoucherie
• Station Vélib « Champs de Manœuvre – Cartoucherie »
22 novembre 2022, 11h-13h.
Salle B013, campus Nation.
Théâtres / Ecritures : quels liens ? Rencontre avec Sabine Chevallier, Cédric Bonfils et Philippe Malone
Dans le cadre des rencontres organisées par le groupe de recherche sur la poétique de la scène contemporaine (IRET), l’Institut d’études théâtrales, la Théâtrothèque Gaston Baty en compagnonnage avec la revue Frictions Théâtres / Écritures et avec le soutien de la Cité des Écritures.
La diversité des gestes d’écriture « en relation avec la scène », est aujourd’hui telle que l’on ne sait plus les qualifier. Écritures dramatiques, théâtrales, scéniques ? Écriture pour, contre, avec, à côté de, indifférente à – la scène ?
Quelles « relations » ont ces écritures avec la scène ?
Quels « défis » ces écritures lancent-elles à la scène ?
Après les deux journées organisées en mai 2022 à La Générale/Laboratoire artistique, politique et social, en partenariat avec la revue Frictions, l’année 2022-2023 est consacrée à un nouveau cycle d’entretiens autour de ces écritures contemporaines pour la scène. L’enjeu de cette rencontre du 26 novembre est de faire dialoguer en public l’éditrice Sabine Chevallier et les écrivains qu’elle publie sur la « fabrique du texte », au sens littéral de l’expression : comment l’écriture devient livre ; en mettant en particulier l’accent sur la manière dont sont pensés « en dialogue » l’ensemble des choix formels et des inventions nouvelles dans la fabrique du livre, qui contribuent de façon essentielle au processus de création du texte.
Dirigées par Sabine Chevallier, les éditions Espaces 34 ont comme ligne directrice de s’intéresser aux écritures théâtrales d’aujourd’hui dans toutes leurs variétés, leurs recherches, leurs inventivités. Elles sont force de proposition puisque publiant notamment des textes sans projet de création. Parmi les auteurs publiés figurent Claudine Galea (Grand Prix de littérature dramatique 2011 pour Au Bord, Prix Collidram 2015 pour Au bois), Philippe Malone, Michel Simonot (Prix Collidram 2017 pour Delta Charlie Delta), William Pellier, Magali Mougel, David Léon, Rémi Checchetto, Sébastien Joanniez, Jean Cagnard, Samuel Gallet, Claire Rengade…
En 2020 est créée au sein d’Espaces 34 une nouvelle collection, « Hors cadre », qui, prenant acte des transformations de l’espace littéraire contemporain, permet d’accueillir des écritures non identifiées, et constitue un « lieu pour des voix, des fictions qui appellent la parole et le corps. Un trouble dans les genres, des forces en mouvement, du désir, de l’audace, de l’invention » (Sabine Chevalier).
Cédric Bonfils, après un DEUG de philosophie, sort de l’ENSATT (première promotion du département d’écriture dramatique) en 2006. Il est, depuis 2008, animateur de formations à la lecture à voix haute, d’ateliers d’écriture et d’ateliers de théâtre. En 2014, il participe au Printemps du livre de Grenoble avec la pièce Je dirai seulement tout. Il crée un blog sur l’écriture poétique fragmentaire inspirée du Poids du monde de Peter Handke et de la notion de « poème-éclair » de Guillevic. Il a écrit une dizaine de pièces dont, aux éditions Espaces 34 : Trop compliqué pour toi, paru dans le recueil Le monde me tue en 2007 et mis en scène par Simon Delétang, ENSATT, Lyon ; Votre regard en 2015, créé au Théâtre de Poche de Genève en 2017 ; Quand les voix dansent les cœurs galopent en 2019. Sont parus chez Alna, De la ville, des vies, des amours, 2013 ; Je dirai seulement tout, 2012, texte finaliste pour le prix de l’Inédithéâtre ; Un quart d’heure et une chance, 2012. Sont inédits : Quatre voix debout, 2011 ; Quand on aura le temps, pièce pour les enfants du voyage, 2011 ; Sept voix dans la guerre (adaptation de lettres de poilus), 2008, mis en scène par Pascale Oyer ; Pan-les-mains-rouges, mis en scène par Florian Dos Santos, Nouveau Théâtre du Huitième, Lyon ; Rêver est plus prudent, mis en scène par Michel Raskine, Comédie de Valence, 2005 ; Course de fond, 2005, lecture à la Mousson d’hiver.
Philippe Malone est écrivain, dramaturge et photographe. Il a écrit une vingtaine de textes dont Pasaran, Titsa, Morituri, Blast, III, L’entretien, Septembres, Krach ou Sweetie, publiés chez les Solitaires Intempestifs, Quartett, Espaces 34 et Théâtrales. Ses textes sont régulièrement lus, joués ou mis en onde, en France (Comédie Française, Festival d’Avignon/Manufacture, Rencontres de la Chartreuse, Théâtre de la Tête Noire/Saran), et à l’étranger (Schaubühne, Deutsches Theater, Poche/Genève, Rideau/Bruxelles), et ont fait l’objet de plusieurs traductions. Il travaille avec les musicien Franck Vigroux et Franco Mannara, avec la chorégraphe Rita Cioffi, et co-écrit dans le groupe Petrol avec Lancelot Hamelin, Sylvain Levey et Michel Simonot depuis 2005. Il a enseigné à l’ESAD et à l’ENSATT.B01
7 novembre 2022, 19h. Salle C404, campus Nation.
Rencontres artistiques en territoire universitaire : “La mer de Poséidon en caddie”
En partenariat avec Les Déchargeurs.
26 octobre 2022, 19h. Salle A608, campus Nation.
Rencontres artistiques en territoire universitaire : “Trauma”
la Théâtrothèque invite Erine Serrano.
Dans le cadre des représentations du spectacle Trauma qui jouera au mois de novembre à Paris, la Théâtrothèque Gaston Baty et l’équipe des Déchargeurs, vous invite à rencontrer le mercredi 26 octobre, à partir de 19h, la compagnie de théâtre et l’autrice et metteure en scène Erine Serrano.
Le spectacle Trauma raconte le syndrome de stress post-traumatique que deux GI américains ont développé en revenant chez eux suite au débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Lors de cette rencontre, les artistes partageront leur processus de travail à travers des vidéos et images puis répondront à vos questions.
Au cimetière américain de Colleville-sur-mer, j’ai entendu le témoignage d’un soldat qui m’a bouleversée. C’est à cet instant précis que s’est imposée, selon moi, l’écriture de Trauma. J’ai alors travaillé pendant plus de deux ans en me documentant pour être au plus près possible de la réalité historique. J’ai cherché à utiliser un vocabulaire brut, concret, tentant de dénaturer le moins possible les gestes et les sensations. J’ai été vraiment touchée par leur histoire, c’est de là qu’est né le désir d’écrire pour eux, leur rendant hommage. Par ailleurs, l’Histoire permet à chacun d’entre nous d’ancrer notre passé dans notre présent. Il convient de rappeler que les traumatismes d’hier font toujours partie de nos mémoires. En effet, notre société est porteuse de nombreuses cicatrices. L’art théâtral est un outil essentiel à une mise en perspective, un autre regard sur le passé, une réflexion autre que celle pensée jusqu’alors : Parler des maux d’hier avec les mots d’aujourd’hui pour tenter d’ouvrir un meilleur demain.
Erine Serrano
En partenariat avec Les Déchargeurs.
29 septembre 2022, 19h
Rencontres artistiques en territoire universitaire : “Tangente”
La Théâtrothèque invite Robert Rizo, metteur en scène et comédien de la pièce Tangente et l’éditeur de la pièce, Christian Bach, directeur des Editions Koinè.
Rendez-vous aux Souffleurs de sens (163 Rue de Charenton, 75012 Paris)
La rencontre s’articulera autour :
– du parcours de la Cie My play Time et des éditions KOINE (éditeur du texte du spectacle)
– un temps de lecture d’extrait(s) de la pièce
– un temps d’échange libre avec les participants
L’événement est en accès libre et gratuit, dans la limite des places disponibles.
En partenariat avec les Editions Koinè et Les Déchargeurs.
17-18 septembre 2022
Journées du patrimoine, exposition “Autour de Guignol”, au Mouffetard
Jusqu’au 24 septembre. Du mardi au samedi de 14h30 à 19h.
Entrée libre / Gratuit
Dans les divers espaces du théâtre, venez découvrir des marionnettes anciennes et modernes, des documents historiques, des livres anciens, des gravures, des archives autour de l’univers de Guignol. Les pièces présentées sont issues des collections du théâtre, de la collection personnelle de Paul Fournel et des collections de la Théâtrothèque Gaston Baty (Université Sorbonne-Nouvelle).
14-15 mai 2022
Théâtres I Écritures : quels liens ?
27 avril 2022, 19h.
Soirée Beckett au TEC
Une lecture chorégraphiée + un débat.
Télécharger le programme complet (PDF)
Elizabeth Czerczuk, accompagnée de ses artistes, propose une lecture de “Pas”, “Pas moi” et “Berceuse” de Beckett, enrichie de passages chorégraphiés et d’extraits de captations. Le spectacle sera suivi d’une rencontre entre les artistes et Marie-Céline Hervé, docteure en Etudes Théâtrales, chercheuse et enseignante à l’Institut d’Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle, modérée par Céline Hersant, de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Organisation : Théâtre Elizabeth Czerczuck, avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
12 avril 2022, 12h.
Rencontre avec Catherine Benhamou (auteur) et Clara Georges Sartorio (chorégraphe)
Animée par Lisa Picot.
Lieu : Salle B115, Université Sorbonne Nouvelle, 8 avenue de Saint-Mandé, 75012 Paris.
La compagnie Le Regard du Loup présente le spectacle NINA ET LES MANAGERS, une pièce de Catherine Benhamou, mise en scène par Ghislaine Beaudout, au mois d’avril.
L’autrice a reçu le Grand prix de littérature dramatique pour sa pièce Romance en 2020.
Le spectacle se joue du 7 au 25 avril dans le 12ème arrondissement à Paris au 100ECS (établissement culturel et solidaire – 100 rue de Charenton). Les tarifs de groupe sont à 8€.
Nina, une comédienne, est embauchée dans une grande entreprise pour faire du théâtre avec des managers sur le thème « Sortir de la crise, manager dans la tempête ». À partir d’une expérience vécue, Catherine Benhamou écrit une fable ironique et grinçante où l’on voit comment sont utilisées les méthodes d’improvisation du théâtre pour inciter un groupe de managers à mettre en place une nouvelle organisation du travail dont ils seront les premières victimes. La pièce joue sur la mise en relation de deux univers, le théâtre et l’entreprise : théâtralisation de l’entreprise et marchandisation du théâtre.
La pièce aborde différents thèmes : la souffrance au travail, les abus de pouvoir et le sexisme en entreprise, la place de l’artiste dans la société. C’est un spectacle avec 4 comédien.ne.s et de jeunes artistes à la scénographie, vidéo, lumière et création sonore.
Le 9 avril est prévue une rencontre-débat avec l’autrice Catherine Benhamou et la sociologue Danièle Linhart à 21h à la suite du spectacle sera joué exceptionnellement à 19h30.
Une manifestation en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston et l’ATGB.
11 avril 2022, 18h.
Cycle “Théâtre en éducation #29” : Expérimenter l’écriture théâtrale avec les ados
Lieu : Salle C 405, Université Sorbonne Nouvelle, 8 avenue de Saint-Mandé, 75012 Paris.
Céline de Bo, autrice belge, viendra dédicacer son ouvrage Le grand Lab mots. Manuel pratique pour expérimenter l’écriture théâtrale avec les ados.
Comment libérer les imaginaires ? Créer des personnages et des situations jouantes ? Retravailler les premiers jets de manière ludique ? Saisir les singularités de l’écriture théâtrale ? Jouer avec la langue et les mots ? Partager les textes à un public ?… Ecrire du théâtre avec des ados, un véritable casse-tête ? Pas du tout, Céline De Bo, autrice et animatrice d’ateliers, le fait depuis des années et tous les participants – dont elle – en retirent une joie immense. Chapitré de façon dynamique et adapté à tous les projets d’ateliers – de courte ou de longue durée -, ce manuel offre des pistes concrètes à toutes celles et ceux qui souhaitent initier les jeunes et les accompagner dans un processus d’écriture, dans un contexte scolaire ou extrascolaire. En bonus de cette mine d’exercices, Céline De Bo nous propose de rencontrer d’autres auteurs et autrices qui évoquent leurs pratiques d’atelier et les réflexions qu’elles engendrent, par le biais de précieuses interviews. Céline De Bo est autrice, animatrice d’ateliers d’écriture, professeure de théâtre et coach d’improvisation théâtrale. Elle a écrit des pièces de théâtre, des chansons et des nouvelles, publiées aux Editions Lansman, Dramedition, aux Editions Maelström. Elle travaille régulièrement en milieu scolaire où elle partage son plaisir de l’écriture théâtrale avec les jeunes. Sa curiosité l’ayant conduite à étudier la langue des signes, elle anime également des ateliers avec des adolescents sourds et malentendants. Lors du confinement, en mars 2020, elle a lancé sur les réseaux sociaux le projet “Je suis sûre que ton stylo a des choses à dire”, qui vise à encourager les ados à l’écriture. Les textes, accompagnés des illustrations de Marie Campion, sont publiés dans le numéro 65 de la revue Rideau Noir & Tableau Rouge d’IThAC.
Soirée organisée et animée par Bernard Grosjean, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et l’ATGB.
1er avril 2022, 14h. Les rencontres de l’IET #8 : Noëlle Renaude et Eugène Durif
Nous sommes heureux de vous convier salle 331 (Université Sorbonne Nouvelle, 13 rue Santeuil, 75005 Paris), à une rencontre avec deux auteurs dont les gestes d’écriture singuliers s’attachent à détricoter les codes traditionnels de l’écriture théâtrale, tout en interrogeant le travail au plateau depuis le texte et la page.
Entrée libre.
Rencontre animée par Pierre Longuenesse, Jean-Pierre Han et Céline Hersant.
Une manifestation organisée par l’Institut d’Etudes Théâtrales, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty, l’IRET et la revue Frictions Théâtres I Ecritures.
28 mars 2022, 18h.
Cycle Théâtre-éducation #28 : Les jeunes lisent du théâtre (contemporain)
Lieu : Salle C 405, Université Sorbonne Nouvelle, 8 avenue de Saint-Mandé, 75012 Paris.
AMLET (Association Mayennaise pour une Liaison École Théâtre) organise chaque année, avec un éditeur différent, un concours “Les Jeunes lisent du théâtre”.
L’objet est de faire découvrir le théâtre contemporain pour la jeunesse et de travailler la lecture à voix haute, ou plutôt la lecture adressée, grâce au support pupitre.
Les enseignants suivent une journée de formation encadrée par les comédiens de “Acteurs Pupitres et cie” et sont incités à faire découvrir ces textes de théâtre par des lectures au pupitre.
Une douzaine de classes se rencontrent en mai lors du festival et de la remise du prix de l’ouvrage qu’ils ont élu et présentent une lecture au pupitre d’un extrait de la pièce qu’ils ont préférée.
Marcel Le Bihan, l’un des fondateurs d’Amlet viendra nous parler de ce dispositif original, de ses principes et de ses enjeux.
Soirée organisée et animée par Bernard Grosjean, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et l’ATGB.
23 mars 2022, 19h
Soirée Antonin Artaud au TEC
Lieu : Théâtre Elizabeth Czerczuck
Le TEC met à l’honneur Antonin Artaud et son concept de “théâtre de la cruauté”.
Elizabeth Czerczuk, accompagnée de ses artistes, propose une lecture de la transcription de “Pour en finir avec le jugement de Dieu”, création radiophonique d’Artaud. Cette lecture sera enrichie de passages chorégraphiés et de la diffusion de la voix du poète maudit, pour une immersion totale dans son travail.
Le spectacle sera suivi d’un débat avec François Auduy, auteur d’Antonin Artaud , le sur-vivant, modéré par Céline Hersant (Théâtrothèque Gaston Baty, Université Sorbonne Nouvelle), puis d’une rencontre avec les artistes.
7-8-9 mars 2022
Colloque : Le music-hall après le music-hall
Lieu : Maison de la recherche.
Télécharger le programme complet (PDF)
Que reste-t-il du music-hall dans la culture, quels sont ses avatars ? Ce temps fort de la semaine des Arts & Médias se propose d’étudier les spectacles contemporains – et la notion même de spectaculaire – en les mettant en perspective avec les formules ou formats du music-hall tel qu’il s’est épanoui à Paris entre la Belle Epoque et la Seconde Guerre Mondiale : revues, attractions, tours de chant, opérettes, variétés, numéros de nu… De l’histoire à l’esthétique, les diverses communications garderont ainsi en commun, dans une perspective interdisciplinaire, la tension entre des spectacles évanouis, en grande partie de manière irrémédiable, et une continuité indéniable dans les formules renouvelées qui en ont constitué ou en revendiquent l’héritage.
Camille Paillet, chercheuse en résidence à la Théâtrothèque Gaston Baty, présentera les résultats de son exploration du fonds Pierre Féret (Collex-Persée).
Comité Scientifique :
Sylvie Chalaye (Université Sorbonne Nouvelle), Jamil Dakhlia (Université Sorbonne Nouvelle), Catherine Dutheil-Pessin (Université Grenoble-Alpes), Sébastien Layerle (Université Sorbonne Nouvelle), Hélène Marquié (Université Paris 8), Emmanuel Pedler (EHESS), Sylvie Perault (CERPCOS), Cécile Prévost-Thomas (Université Sorbonne Nouvelle), Will Straw (Mc Gill University), Marine Wisniewski (Université Lumière Lyon 2)
Organisation :
Gérome GUIBERT (ICM, Irmeccen), Raphaëlle MOINE (CAV, Ircav), Romain PIANA (IET, Iret), Catherine RUDENT (Médiation culturelle, Cerlis)
16 février 2022, 19h
Soirée Tadeusz Kantor, au TEC
Une lecture chorégraphiée + un débat autour de la question de l’archive performée !
Elizabeth Czerczuk, accompagnée de ses artistes, propose une lecture de la partition de ce dernier spectacle de Kantor, enrichie de passages chorégraphiés et d’extraits de la captation. Le spectacle sera suivi d’une rencontre entre les artistes et Aurélie Mouton-Rezzouk, chercheuse et enseignante à l’Institut d’Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle, modérée par Céline Hersant, de la Théâtrothèque Gaston Baty : Présences de Tadeusz Kantor. Performer l’archive, jouer au présent le souvenir de la scène : pourquoi, comment, et pour qui artistes et chercheurs réactivent-ils – en répétition, en atelier, en scène — la mémoire et les traces des grands gestes artistiques du passé ?
Organisation : Théâtre Elizabeth Czerczuck, avec la Théâtrothèque Gaston Baty et l’Institut d’Etudes Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle.
11 décembre 2021, 9h-17h. Jean-Marie Serreau, architecte d’un rêve théâtral
> Télécharger le programme de la journée
Volet 1. Ouverture d’un chantier de recherche
Théâtre de la Tempête, Cartoucherie de Vincennes.
Entrée libre.
Comédien-aventurier de la scène, inventeur-scénographe intrépide, metteur en scène-découvreur de ces dramaturges qui allaient révolutionner le théâtre du XXe siècle, de Brecht à Césaire, en passant par Beckett, Genet et Ionesco, explorateur-bâtisseur de théâtres, technicien-théoricien du plateau, militant décolonial de la première heure… mais surtout architecte d’une utopie théâtrale sans précédent, Jean-Marie Serreau créait avec sa troupe, il y a 50 ans, le Théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes. Étape ultime d’une aventure théâtrale aussi innovante qu’engagée, celle d’un metteur scène dont l’entreprise artistique plurielle a participé aux grandes mutations sociétales, politiques, et esthétiques à l’origine de nouvelles approches disciplinaires comme l’audiovisuel et le cinéma, les techniques du théâtre, la scénographie, l’analyse scénique… qui dessineront de nouvelles humanités et feront naître la Sorbonne Nouvelle. Cet anniversaire est l’occasion pour notre université, qui fête aussi ses 50 ans, et l’Institut de recherche en Études théâtrale de lancer le vaste chantier de recherche qu’elle a choisi de consacrer à l’histoire de ces nouvelles humanités à travers l’œuvre emblématique d’un homme de théâtre qui avait compris que la décolonisation, les nouvelles technologies, la démocratisation, l’ouverture à l’altérité seraient de grands rendez-vous au tournant du XXIe siècle et que La Tempête était nécessaire pour espérer l’arc-en-ciel.
MATINÉE 9h-12h
Ouverture du chantier de recherche
9h Salle Jean-Marie-Serreau
Lancement du projet d’établissement « Les Nouvelles Humanités à l’origine de la Sorbonne Nouvelle à travers l’aventure théâtrale de Jean-Marie Serreau »
Allocution de Jamil Dakhlia, Président de la Sorbonne Nouvelle et Pauline Schnapper, vice-Présidente de la recherche (à confirmer)
« Pourquoi ouvrir ce chantier sur les quatre prochaines années ? » Sylvie CHALAYE et Romain FOHR.
SERREAU, UN ARCHITECTE RÉVOLUTIONNAIRE
9h30 Salle Jean-Marie-Serreau
Session présidée par Catherine NAUGRETTE
Romain FOHR : « Jean-Marie Serreau, le bâtisseur de théâtre et le concepteur de décor »
Sylvie CHALAYE : « Pourquoi Jean-Marie Serreau a-t-il baptisé son théâtre « La Tempête » » ?
Amélie THÉRÉSINE : « Serreau le visionnaire »
Échanges avec la salle et pause
10h45 Salle Jean-Marie-Serreau
Mises en voix autour de J-M. Serreau dirigées par Julia GROS DE GASQUET et Pierre LETESSIER avec la participation des huit étudiants du Master Théâtre en création/IET Sorbonne nouvelle. (10 mn)
Serreau, le bâtisseur d’utopies
11h Salle Jean-Marie-Serreau
Table-ronde
Animée par Sylvie CHALAYE & Romain FOHR
Avec Danielle Van BERCHEYCKE, Ghislaine GADJAR, Paol KEINEG, Daniel MAXIMIN
Espace exposition Salle Mezzanine : Documents originaux (dessins, photographies) de Peter Knapp, film entretiens (Romain FOHR), Maquette (sous la direction de Claire CHAVANNE avec les étudiants de la Licence professionnelle Scénographie théâtrale, création décor et approche de l’événementiel), Jean-Marie Serreau, le pavillon de Marsan et le festival Estival (1964-1965), choix d’archives par les étudiants du séminaire « Mémoire des Arts du Spectacle Vivant : Lieux invisibles, lieux disparus, lieux éphémères et autres lieux », sous la direction d’Aurélie Mouton-Rezzouk, ouvrages de référence (Céline HERSANT-Théâtrothèque Gaston-Baty, Joël HUTHWOHL-Bnf)
MÉMOIRES ET ARCHIVES
Mise en voix : Raphaële Serreau
14h Salle Jean-Marie-Serreau
Session présidée par Pierre LONGUENESSE
Marie-Madeleine MERVANT-ROUX : « Les archives sonores »
Antoine VERGER : « La Mémoire des acteurs »
Aurélie MOUTON-REZZOUK & les étudiants les étudiants du séminaire Mémoire des Arts du Spectacle Vivant : Lieux invisibles, lieux disparus, lieux éphémères et autres lieux : « Le festival Estival au pavillon de Marsan (1964-1965), une enquête dans les archives de Jean-Marie Serreau.
Échanges avec la salle. Pause.
Lectures (2)
15h15 Salle Jean-Marie-Serreau
Mises en voix autour de J-M. Serreau dirigées par Julia GROS DE GASQUET et Pierre LETESSIER avec la participation des étudiants du Master Théâtre en création/IET Sorbonne nouvelle. (10 mn)
Un héritage à faire prospérer
15h45 h Salle Jean-Marie-Serreau
Table-ronde Animée par Catherine TREILHOU-BALAUDÉ. Avec Clément POIRÉE, Béatrice PICON-VALLIN, Joël CRAMESNIL (à confirmer), Pierre LAVILLE
Réception de clôture du Chantier 1
17h Salle Mezzanine
Exposition et annonce des thèmes et lieux des prochaines journées d’études.
20h Salle Jean-Marie-Serreau
Á L’Abordage Mise en scène Clément Poirée
Responsabilité scientifique : Sylvie Chalaye et Romain Fohr.
Une manifestation organisée par l’Institut de Recherche en Etudes Théâtrales (IRET), en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
Équipes de recherche associées : THALIM, ARIAS, LARAS, CRILLASH, LIRA, IRCAV, CEREG, RIRRA
UFR associé : Arts & Médias de la Sorbonne Nouvelle
Remerciements à : Clément Poirée, directeur de La Tempête ; Clémence Bouzitat, secrétaire générale de La Tempête ; Léna Roche et toute l’équipe du théâtre pour leur accueil.
Avec la complicité des étudiants de MASTER de l’IET.
3 décembre 2021, 12h-14h. Les rencontres de l’IET #7 : Georges Bigot et David Buizard (Théâtre du Soleil)
Nous sommes heureux de vous convier salle 127 (Université Sorbonne Nouvelle), à une rencontre avec Georges Bigot, comédien, et David Buizard, décorateur au Théatre du Soleil, à l’occasion de la création du spectacle L’ÎLE D’OR, à partir du 3 novembre 2021. Une création collective du Théâtre du Soleil en harmonie avec Hélène Cixous, dirigée par Ariane Mnouchkine, musique de Jean-Jacques Lemêtre.
Entrée libre.
Rencontre animée par Pierre Longuenesse et Romain Fohr.
Une manifestation organisée par l’Institut d’Etudes Théâtrales, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et le Service d’Action Culturelle de la Sorbonne Nouvelle.
1er décembre 2021, 9h. Littérature dramatique et écopoétique : rencontre avec Mariette Navarro
RENCONTRE ANNULEE
L’articulation entre littérature dramatique vivante et écopoétique permet de mesurer la façon dont les auteurs et autrices travaillent à des reconfigurations dramaturgiques plus ou moins profondes et radicales, en prises avec les enjeux artistiques, éthiques, politiques liés à la crise écologique.
Mariette est auteure dramatique et poétesse et a publié notamment autour de ces thématiques Alors Carcasse (Cheyne éditeur, 2011 – Prix Robert-Walser du premier livre en 2012) et Zone à étendre (éditions Quartett, 2018)
Rencontre animée par Pauline Guillier et Pierre Longuenesse.
Entrée libre. Université Sorbonne Nouvelle, salle 239.
Une manifestation organisée par Pauline Guillier en partenariat avec l’Institut d’Etudes Théâtrales et la Théâtrothèque Gaston Baty.
10 novembre 2021, 9h. Littérature dramatique et écopoétique : rencontre avec Métie Navajo
L’articulation entre littérature dramatique vivante et écopoétique permet de mesurer la façon dont les auteurs et autrices travaillent à des reconfigurations dramaturgiques plus ou moins profondes et radicales, en prises avec les enjeux artistiques, éthiques, politiques liés à la crise écologique.
Métie Navajo est auteure dramatique et a publié récemment La Terre entre les mondes, aux Editions Espaces 34.
Rencontre animée par Pauline Guillier et Pierre Longuenesse.
Entrée libre. Université Sorbonne Nouvelle, salle 239.
Une manifestation organisée par Pauline Guillier en partenariat avec l’Institut d’Etudes Théâtrales et la Théâtrothèque Gaston Baty.
22 octobre 2021, 18h30. ATEP3 – Les repères : présentation de saison
Quatre rendez-vous annuels, gratuits et ouverts à tous·tes.
Au programme : des masterclass, des conférences, des sorties pour apprendre, découvrir, se rencontrer, se retrouver et surtout échanger autour du spectacle vivant et de la jeune création.
Pour cette toute première édition, retrouvons-nous vendredi 22 octobre à 18H30 à la Théâtrothèque Gaston Baty (premier étage, face à l’escalier central, salle 130b) pour un évènement autour de la programmation 2021/2022.
Chaque année, les théâtres d’Île de France proposent un vaste choix de spectacles dont il est parfois difficile de faire le tour ! L’équipe de l’ATEP3 a alors mutualisé ses forces pour vous concocter une sélection de petites pépites sur-mesure.
La soirée est gratuite et sans réservations, alors venez nombreux·ses !
Une manifestation en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
15-16 octobre 2021. Colloque « Poétique et politique des écritures hybrides en scène »
>>> Télécharger le programme complet (PDF)
Groupe de Recherche sur la poétique de la scène contemporaine (IRET)
en partenariat avec le théâtre de l’Aquarium, la Théâtrothèque Gaston Baty, et les revues Registres et Frictions, Théâtres /Écritures.
Responsabilité scientifique : Pierre Longuenesse
Vendredi 15 et samedi 16 octobre 2021 – 9h30-17h30
Maison de la Recherche de la Sorbonne Nouvelle
Théâtre de l’Aquarium – Cartoucherie de Vincennes
Dans le domaine des sciences « dures », et de la biologie en particulier, l’hybridité se définit par le croisement de deux espèces ou deux genres différents, pour provoquer la naissance de spécimens réunissant, à un degré plus ou moins marqué, des caractères spécifiques des deux parents. Déplacé dans le champ des humanités littéraires et artistiques, le concept désigne des formes marquées par le croisement des genres, des discours, des disciplines, des cultures, croisement tel qu’il génère des œuvres qui dépassent la simple coexistence de caractères issus de sources hétérogènes.
Comment les sciences humaines, et en particulier les études théâtrales, permettent-elles de penser l’hybridité « autrement » ? Nombreux sont les travaux sur l’hybridité en littérature et en théorie esthétique. Dans le domaine des arts de la scène, depuis plus de deux décennies l’hétérogénéité des formes est également interrogée, entre écritures textuelles et écritures « de plateau » – terme qui mérite d’être lui-même discuté. Pour être pertinente, la recherche d’aujourd’hui se donnera pour but d’explorer ces formes sous l’angle de l’articulation entre poétique et politique : en l’occurrence, d’en déceler à chaque fois les enjeux, voire les « impensés », esthétiques et idéologiques – ce denier terme étant pris au sens très général de « système symbolique de représentations » (Foucault 1978 et 2014, Althusser 1976, Macherey 2014). On proposera ainsi plusieurs axes de réflexion, aux intersections multiples, qui aideront à débusquer ces « mythes et idéologies » attachés aux différents usages du terme « hybride » : les dispositifs énonciatifs et l’organisation de la parole ; le paradigme figure/figuration/représentation/présentation ; la nature de la relation entre les éléments hétérogènes du texte ou de la représentation ; ou encore la place du lecteur/spectateur dans le dispositif artistique.
Ce colloque, à la suite de la journée d’étude du 11 juin 2021 au théâtre de l’Aquarium, clôt un cycle de séminaires qui s’est déroulé durant toute l’année 2020-2021.
Comité d’organisation : Romain Bionda, Céline-Marie Hervé,
Pierre Longuenesse, Alexandra Moreira da Silva
Comité scientifique :
Elisabeth Angel Perez (Sorbonne Université)
Florence Baillet (Université Sorbonne Nouvelle)
Sylvain Diaz (Université de Strasbourg)
Pierre Longuenesse (Université Sorbonne Nouvelle)
Catherine Naugrette (Université Sorbonne Nouvelle)
Muriel Plana (Université Toulouse Jean Jaurès)
Saison 2019-2020
30 mars 2020, 19h. Cycle Théâtre-éducation #27 : Perturbations et pratiques théâtrales
Annulé (COVID-19)
La conférence d’Evelyne Clavier se propose d’examiner comment prendre en considération, dans le cadre d’ateliers de pratiques théâtrales, certains enfants et certains adolescents perturbés et perturbateurs.
Après avoir été professeure de lettres modernes en collège, Evelyne Clavier est devenue enseignante coordinatrice d’une Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire). Ce dispositif vise à la scolarisation d’élèves en situation de handicap dont la présence interroge encore les valeurs et les normes de l’école ainsi que les identités professionnelles. Dans une perspective inclusive, elle a mené différents projets artistiques. Dans la quatrième partie de sa thèse Danser avec Samuel Beckett (2018), elle a postulé que l’éducation artistique est un des leviers possibles de l’éducation inclusive, dans la mesure où celle-ci amène à penser la perception de la norme et des écarts à la norme.
Soirée animée par Bernard Grosjean et organisée par le réseau RITE, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
16 mars 2020, 19h. Les librairies de théâtre : un lien entre histoire, création et public
Annulé (COVID-19)
Rencontre avec les 4 libraires : Rémi Delieutraz (Librairie Théâtrale), Johan Vitellio (Le Coupe papier), Stéphane Guillon Verne et Magali Chiappone-Lucchesi (Librairie du Rond-Point / Actes Sud).
Les libraires spécialisés sont de précieux partenaires pour accompagner amateurs et professionnels du spectacle vivant et leurs boutiques sont un lieu privilégié de contact entre le monde de l’édition, de la création et le public. Lieu de rencontre entre passionnés et bibliophiles, la librairie théâtrale porte un certain regard sur les fondamentaux du spectacle vivant tout en proposant un espace de découverte.
Quel est le quotidien des libraires, comment travaillent-ils, comment défendent-ils leur indépendance, quels sont leurs choix d’approvisionnement ?
Comédien et traducteur, Rémi Delieutraz est diplômé de l’Institut national de formation des libraires. Il est par ailleurs formateur au sein de cette école depuis 2016. En 2014, il commence à travailler à la Librairie Théâtrale, rue de Marivaux dans le deuxième arrondissement de Paris avant de commencer à la diriger avec deux associés en juillet 2019.
Magali Chiappone-Lucchesi est libraire, responsable du rayon arts du spectacle de la librairie du Théâtre du Rond-Point à Paris, depuis 2015.
Elle est aussi docteure en études théâtrales de l’Université de Paris 3.
Soirée proposée et animée par Rafaëlle Jolivet Pignon et Céline Hersant, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
13 mars, 14h. Projection-débat : ‘Mistero Buffo’, de Dario Fo
Cette séance de projection sera présentée par Marco Consolini (PR – Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), Laetitia Dumont-Lewi (MCF – Université Lyon 2) et introduite par Federico Lancialonga (Doctorant – Université Panthéon Sorbonne).
En avril 1975, au théâtre du Huitième de Lyon, Dario Fo mettait en scène sa “jonglerie populaire” Mistero Buffo, spectacle-phare de sa carrière, créé en Italie en 1969 et déjà présenté avec grand succès à Paris, au Théâtre de Chaillot, en janvier 1974. La Cinémathèque universitaire conserve une captation en pellicule 16mm de cette reprise lyonnaise. « La venue de Dario Fo à Lyon est sans conteste un évènement. […] pendant quelques jours, il y a eu une sorte d’enthousiasme, d’effervescence, qui a remué la poussière culturelle des académies nouvelle manière de la ville. Les éclats de rire provoqués par le spectacle sont à ce titre réellement subversifs : “autre chose est possible, on peut le faire…” répète souvent Dario Fo. » Libération, samedi 9 avril 1975.
Une manifestation organisée par Federico Lancialonga, dans le cadre de la Semaine des Arts & des Médias de la Sorbonne Nouvelle, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
9-13 mars 2020. Une histoire de la création étudiante : l’ATEP3
Du 9 au 13 mars dans le cadre de la Semaine Art et Médias, l’ATEP3 vous propose une exposition qui retrace son histoire depuis la création en 1959 de l’ATEP par Ariane Mnouchkine à l’ATEP3 d’aujourd’hui.
Retrouvez cette exposition du 9 au 13 mars à la Théâtrothèque Gaston Baty durant ses horaires d’ouverture.
L’Association Théâtrale des Etudiants de Paris 3 a pour ambition de renouer avec son passé avant notre départ vers Nation où nous écrirons un nouveau chapitre de notre histoire. Depuis toujours, notre association veut s’inscrire dans le paysage du spectacle vivant et de la création étudiante, la naissance de ce projet, se situe dans ce cheminement de pensée. Entre affiches, photos, documents officiels et officieux, venez découvrir les dessous de l’ATEP à l’occasion des 60 ans de sa création.
Cette exposition a été imaginée avec l’aide de la Théâtrothèque Gaston Baty et entraînera la participation des élèves du Master Médiation du patrimoine et de l’exposition, et ceux du Séminaire Mémoire des arts du spectacle vivant porté par Mesdames Treilhou-Balaudé et Mouton-Rezzouk pour les élèves du Master d’Etudes Théâtrales.
2 mars 2020, 19h. Cycle Théâtre-éducation #26 : Le théâtre réparateur social ?
Etude de cas autour d’un atelier-théâtre avec des jeunes en réparation pénale mené par Victoria Paulet, ancienne étudiante de la licence pro,
Avec un retour théorique d’Annick Eschapasse, psychanalyste et intervenante en arts-thérapie.
Soirée animée par Bernard Grosjean et organisée par le réseau RITE, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
25 février 2020, 14h. Victor Hugo et les “jeunes barbares shakespeariens” (journée d’étude) suivie du spectacle Hernani, c’est un scandale !
Journée d’étude consacrée à Victor Hugo, au mouvement romantique et retour sur la fameuse “bataille d’Hernani” !
14h : Introduction par Catherine Treilhou-Balaudé
14h30 : “Hugo scandaleux : pour une autre histoire du théâtre romantique ” par Florence Naugrette
15h30 : ” Rois dans le théâtre de Hugo : objets de tous les scandales” par Sophie Mentzel
16h30 : ” Haro sur Hugo ? Les ambivalences de la parodie » par Sylvie Vielledent
Journée d’étude organisée par Judith Policar, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Entrée libre.
Journée suivie du spectacle “Hernani, c’est un scandale !”, mis en scène par Judith Policar et créé avec le soutien du CROUS de Paris. Avec : Marceau Deschamps-Ségura, Lucie Durand, Matthieu Jeammet, Judith Policar.
Entrée libre sur réservation (contribution libre) : http://bit.ly/190ans-Hernani
12 février 2020, 19h. Fiction et dramaturgie prospective chez Joël Pommerat : rencontre avec Marion Boudier
Suite à la parution d’Avec Joël Pommerat (tome 2), ouvrage lauréat du Prix du Syndicat de la critique, et à l’occasion des représentations de Contes et légendes aux théâtre Nanterre Amandiers, Marion Boudier évoquera le processus de création des spectacles de Joël Pommerat ainsi que les spécificités du métier de dramaturge aux côtés d’un auteur-metteur en scène.
Marion Boudier accompagne Joël Pommerat et La Compagnie Louis Brouillard comme dramaturge pour des projets au théâtre et à l’opéra depuis 2013. Egalement Maîtresse de conférence en études théâtrales à l’Université Picardie Jules Verne, elle est l’auteure de plusieurs articles et ouvrages sur le théâtre contemporain, dont Avec Joël Pommerat, un monde complexe (Actes Sud Papiers, 2015) et De quoi la dramaturgie est-elle le nom ? (L’Harmattan, 2014), co-écrit avec le collectif de la revue Agôn. Elle a reçu le Prix du Syndicat de la critique – Meilleur livre sur le théâtre – pour Avec Joël Pommerat (tome 2), l’écriture de Ça ira (1) Fin de Louis paru aux éditions Actes Sud Papiers en 2019. Depuis 2018, elle développe avec Chloé Déchery le projet « Performer les savoirs / Performing knowledge » afin de créer des passerelles entre la création, l’enseignement et la recherche, trois activités indissociables dans son parcours.
Entrée libre.
Une manifestation organisée par la Théâtrothèque Gaston Baty en partenariat avec les éditions Actes Sud.
7 février 2020, 14h. Les rencontres de l’IET #6 : Les classiques, comment en jouer ? rencontre avec Anne-Françoise Benahmou
Nous sommes heureux de vous convier le vendredi 7 février entre 14h et 16h, salle 310 (Université Sorbonne Nouvelle), à une rencontre avec Anne-Françoise Benhamou, dramaturge, professeure en Etudes théâtrales à l’ENS.
Entrée libre.
Rencontre animée par Julia Gros de Gasquet.
Une manifestation organisée par l’Institut d’Etudes Théâtrales, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
4 février 2020, 19h. Race et théâtre : un impensé politique
Rencontre avec Sylvie Chalaye, professeur à l’IET, à l’occasion de la parution de Race et théâtre : un impensé politique, éditions Actes Sud-Papiers, 2020.
Ces dernières années, les artistes non-blancs de France se sont engagés dans diverses actions pour faire entendre la discrimination dont ils sont victimes (Noire, n’est pas mon métier récemment paru au Seuil, Décolonisons les arts ! paru chez L’Arche, etc. ). Cet ouvrage propose une réflexion sur le manque de diversité chromatique des distributions théâtrales en France et la place des acteurs perçus comme non-blancs sur les scènes contemporaines. Une question qui a longtemps été passée sous silence et anecdotisée comme un simple malaise conjoncturel des artistes ultramarins ou afrodescendants. Il s’agit d’analyser les raisons de l’aveuglement des institutions qui ont négligé la dimension politique que représente la diversité au théâtre et la nécessité de raconter des histoires qui impliquent toutes les franges de la société, mais aussi d’autres points de vue, d’autres imaginaires, que ceux historiquement dominants. Nous aborderons des points névralgiques d’incompréhension qui ont amené à la condamnation d’Exhibit B, de la pratique du blackface, ou de l’interprétation d’un personnage comme Othello par un Blanc. Le but de cet ouvrage est d’analyser l’enjeu sociétal et créatif que représente la présence d’artistes non-blancs dans le paysage théâtral français.
Anthropologue et historienne des représentations de l’Afrique et du monde noire dans les arts du spectacle, Sylvie Chalaye est aussi spécialiste des dramaturgies afro-contemporaines et s’intéresse aux esthétiques jazz et à la comédie musicale hollywoodienne. Professeur et directrice de recherche à l’Université Sorbonne Nouvelle, elle co-dirige l’Institut de Recherche en Etudes éâtrales. Elle a créé en 2007 le laboratoire « Scènes francophones et écritures de l’altérité » (SeFeA) dont le programme est consacré aux dramaturgies traversées par l’histoire coloniale et l’histoire des migrations et interroge les esthétiques de l’altérité. Elle est l’auteur de plusieurs travaux sur l’imaginaire colonial au théâtre et divers ouvrages sur les
scènes et dramaturgies afro-caribéennes.
Membre associé du Laboratoire de Recherches sur les Arts du Spectacle du
CNRS, elle a également publié plusieurs études consacrées à des metteurs en scène (Jean-Marie Serreau, Didier-Georges Gabily, Dominique Pitoiset, Jean-François Sivadier, omas Ostermeier…)
Elle a signé ou dirigé de nombreux ouvrages consacrés au monde noir parus entre autre aux éditions de la découverte ou chez Actes Sud.
Soirée en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et les editions Actes Sud-Papiers.
20 janvier 2020, 19h. Cycle Théâtre-éducation #25 : Éveiller l’awareness : pour un théâtre de relation et d’inclusion
Gabriele Vacis, metteur en scène, dramaturge, cofondateur de l’un des groupes les plus novateurs du théâtre italien des années ’80, le Laboratorio Teatro Settimo, a créé, en 2017, avec Roberto Tarasco et Barbara Bonriposi, l’Istituto di pratiche teatrali per la cura della persona (Institut de pratiques théâtrales pour le soin de la personne) au Teatro Stabile de Turin.
Il présentera les modalités de cette expérience de « théâtre social », par exemple celle de la « schiera » (le rang) : une pratique de l’attention dans laquelle les acteurs marchent ensemble selon des contraintes variables, déterminées à l’avance ; ainsi que l’ensemble des ateliers organisés par l’Istituto di pratiche teatrali per la cura della persona, adressés aux écoles, aux quartiers défavorisés de la banlieue turinoise, aux migrants, etc.
Soirée animée par Marco Consolini et Erica Magris, organisée par le réseau RITE, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty, les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty et l’Université Paris 8.
9 décembre 2019, 19h. Les “Registres” de Copeau : présentation au théâtre du Vieux-Colombier
L’Institut d’Etudes Théâtrales et la Théâtrothèque Gaston Baty de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 en collaboration avec le Dipartimento di Civiltà e Forme del Sapere de l’Université de Pise, Italie ont le plaisir de vous inviter à la présentation des 7e et 8e volumes des Registres de Jacques Copeau :
Les années Copiaus (1925-1929), Paris, Gallimard, 2017
Les dernières batailles (1929-1949), Paris, Gallimard, 2019
Textes établis, présentés et annotés par Maria Ines Aliverti et Marco Consolini.
La soirée, présentée par Georges Banu en présence des auteurs, avec des textes de Jacques Copeau lus par Julia Gros de Gasquet et Charles Di Meglio se tiendra le Lundi 9 décembre 2019, à 19h au Théâtre du Vieux-Colombier (21, rue du Vieux-Colombier, 75006 Paris).
3 décembre 2019, 19h. Cycle Critique dramatique 4 : Jean-Pierre Léonardini
Qu’est-ce qu’est la critique dramatique ? Quel est le rôle du critique ? Posons nos questions à de véritables professionnels. Rencontres critiques naît du désir d’enclencher le dialogue entre étudiants et critiques dramatiques dans un lieu, l’Université, qui n’encourage que trop rarement ces échanges dans ce domaine. Quatre critiques viendront à la Théâtrothéque Gaston Baty, un lieu symbolique pour la mémoire du théâtre, et y apporteront leur expérience en prise avec l’actualité théâtrale. Ils nous parleront de leurs différentes manières de travailler et de leurs rapports personnels à l’écriture. Empêcheurs de tourner en rond, les critiques ne vous livreront pas des réponses toutes prêtes, mais sont prêts à répondre à vos questions. Venez aiguiser votre esprit critique.
Jean-Pierre Léonardini, journaliste, critique et auteur. Il a effectué l’essentiel de sa carrière à L’Humanité en qualité de responsable de service culturel et de critique attitré. Il a été le maître d’œuvre du livre Festival d’Automne 1972-1982 (Temps Actuels), auteur de Printemps Passion avec Philippe Meunier (Messidor), Profils perdus d’Antoine Vitez (Messidor), Désir de Stars (Messidor), Sauve-qui-peut la langue (Éditions de l’Archipel), Nos contemporaines (Temps Actuels). Il a récemment publié Qu’ils crèvent les critiques ! (Les Solitaires Intempestifs). Quant au théâtre, on lui doit notamment Les Linges du temps (à la Maison de la Culture de Bobigny); Le Coup de l’ange (France-Culture) ; La Ballade de Calamity Jane (au Bataclan). Il a enseigné l’histoire du théâtre à l’Université Paris-Nanterre, à l’Université Lumière Lyon-II ainsi qu’à l’ENSATT (Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) à Lyon.
Soirée proposée et animée par Cristina Tosetto, en partenariat avec l’Institut d’Etudes Théâtrales, la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
2 décembre 2019, 19h. Cycle Théâtre-éducation #24 : L’éducation culturelle et artistique par le slam à l’école
Rencontre avec Mr Slurg et Yopo.
Le Slam de Poésie est devenu synonyme de poésie ET de performance. Il est à l’origine de nouvelles carrières dans les arts littéraires ET vivants. Il défie les institutions traditionnelles pour redéfinir la poésie, est un outil des plus efficaces pour enseigner et engager les élèves dans la lecture et l’écriture et générer des rencontres entre auteurs et public. Ainsi le Slam de Poésie a établi sa place dans le paysage littéraire du monde entier.
Le slam de poésie se développe en France, depuis la fin des années 90, sort du milieu parisien au milieu des années 2000. En 2009 se créé la Ligue Slam de France sous l’impulsion de Mr Zurg et Yopo. Les acteurs du slam poésie en France se fédèrent autour d’une charte de valeurs et se mettent en réseau pour agir à plus grande échelle. De grandes actions nationales en découlent, notamment le festival et championnat de France de Slam Poésie La Coupe de la Ligue Slam de France. Aujourd’hui le réseau national rassemble 40 associations.
Mr Zurg et Yopo sont poètes slameurs, artistes, pédagogues, conférenciers, organisateurs nationaux, co-fondateurs et dirigeants de la Ligue Slam de France, co-fondateurs avec Grand Corps Malade et coordinateurs nationaux de l’action d’Education Artistique et Culturelle Slam à l’Ecole, en partenariat avec le ministère de l’Education Nationale. Amis proches du fondateur du mouvement, Marc Smith, ils se rendent tous les ans aux Etats-Unis pour différents projets.
Soirée animée par Bernard Grosjean et organisée par le réseau RITE, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
2 décembre 2019, 16h30. Les rencontres de l’IET #5 : Philippe Caubère
— Annulé —
Nous sommes heureux de vous convier le lundi 2 décembre entre 16h30 et 18h20 – salle communiquée prochainement -, à une rencontre avec Philippe Caubère, comédien, auteur et metteur en scène.
Entrée libre.
Une manifestation organisée par l’Institut d’Etudes Théâtrales, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
21 novembre 2019, 19h. L’Enfant comme animal politique : une question de dramaturgie dans Saxifrages de Rafaëlle Jolivet.
Saxifrages, c’est le parcours d’enfants qui ont grandi dans l’idéologie des années 70 et qui vont, devenus adultes, s’approprier leur héritage pour construire une utopie de résistance, une utopie d’aujourd’hui : celle que nous avons à construire ensemble.
À l’occasion de la création de la pièce, Jean-Claude Lallias, Conseiller pour le Théâtre à la délégation Arts et Culture, s’entretient avec l’autrice Rafaëlle Jolivet et la metteuse en scène Cécile Fraisse Bareille sur la genèse de cette écriture et sur la construction théâtrale de ces enfants, bâtisseurs d’utopies de résistance. La sociologue Julie Pagis apportera son regard d’expert sur l’enfance et son rapport au politique ainsi que sur la génération (très diverse) de ces « enfants de soixante-huitards ».
Le spectacle, conçu à partir de la trilogie Vivaces (matériau), est créé le 14 novembre à l’Espace culturel Boris Vian des Ulis et repris du 4 au 7 décembre au Théâtre de l’Opprimé à Paris.
http://www.theatredelopprime.com
Une manifestation co-organisée avec l’ATGB et la Théâtrothèque.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
5 novembre 2019, 19h. Cycle Critique dramatique #3. Rencontre avec Naly Gérard
Qu’est-ce qu’est la critique dramatique ? Quel est le rôle du critique ? Posons nos questions à de véritables professionnels. Rencontres critiques naît du désir d’enclencher le dialogue entre étudiants et critiques dramatiques dans un lieu, l’Université, qui n’encourage que trop rarement ces échanges dans ce domaine. Quatre critiques viendront à la Théâtrothéque Gaston Baty, un lieu symbolique pour la mémoire du théâtre, et y apporteront leur expérience en prise avec l’actualité théâtrale. Ils nous parlerons de leurs différentes manières de travailler et de leurs rapports personnels à l’écriture. Empêcheurs de tourner en rond, les critiques ne vous livrerons pas des réponses toutes prêtes, mais sont prêts à répondre à vos questions.
Titulaire d’une maîtrise de Lettres modernes, formée au Centre de Formation des journalistes, Naly Gérard est journaliste depuis 1999, spécialisée dans la culture, le spectacle vivant et l’éducation populaire. Aujourd’hui, elle signe des articles notamment dans le magazine La Vie, dans Le Parisien Week-end et dans la revue Regards. Elle a travaillé pour différents titres de la presse généraliste et culturelle (le mensuel Témoignage Chrétien, la revue Mouvement, la revue pour la jeunesse Dada…) et collaboré à de nombreuses revues professionnelles du spectacle vivant (Alternatives Théâtrales, Stradda, Théâtre Magazine…). Elle a créé le journal Omni, périodique publié par le Théâtre de la Marionnette à Paris (21 numéros de 2004 à 2013) et contribué aux ouvrages collectifs Le Pari de la marionnette au théâtre (éd. de L’Œil) et l’Encyclopédie mondiale des arts de la marionnette (éd. L’Entretemps-Unima). En 2017, elle a co-signé Ilka Schönbein, un théâtre charnel, avec la photographe Marinette Delanné (éd. De L’Oeil).
Soirée proposée et animée par Cristina Tosetto, en partenariat avec l’Institut d’Etudes Théâtrales, la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
4 novembre 2019, 19h. Cycle théâtre en éducation #23. Le théâtre avec des étrangers primo-arrivants
Rencontre avec Maryse Meiche, pour évoquer un projet autour de L’Impromptu de Versailles de Molière.
Maryse Meiche est comédienne et metteure en scène. Après des études littéraires (hypokhâgne, khâgne et maîtrise de Lettres modernes à l’Université de Caen où elle mène une recherche sur Violences de Didier-Georges Gabily), elle se forme au théâtre entre 2000 et 2003 au sein de la compagnie La Nuit surprise par le Jour (dirigée par Yann-Joël Collin). Elle participe également à différents ateliers à la Comédie de Caen (avec Claude Régy, Pascal Collin, Wladislaw Znorko) entre 2000 et 2003. En 2006-2007, elle assiste Éric Louis pour la création de la trilogie Molière Le Bourgeois, la Mort et le Comédien (Théâtre de l’Odéon). Nourrie de cette expérience ainsi que du spectacle Du serment de l’écrivain du roi et de Diderot du collectif flamand tg STAN, elle mène une recherche sur la notion de « mise en jeu de la représentation » à l’Université Paris-X Nanterre sous la direction de Christian Biet.
Elle crée la compagnie Combines en 2011 dont le projet s’inscrit dans une démarche pluridisciplinaire qui réunit le théâtre, la musique et l’engagement physique à partir de textes du répertoire et autobiographiques (Heptathlon, Falstaff, RVI, Cosette) Parallèlement, elle développe des projets d’éducation artistique et culturelle dans des établissements scolaires du premier et du second degré à Paris et en Ile-de-France. En 2017, elle réalise le documentaire L’Impromptu de Curial à partir d’un projet mené avec la classe d’accueil du lycée professionnel Hector Guimard (Paris 19e.)
Une soirée animée par Marco Consolini, organisée par le réseau de R.I.T.E., en partenariat avec la Théâtrothèque et l’Association des Amis de la Théâtrothèque.
22 octobre 2019, 19h. Cycle Critique dramatique #2. Rencontre avec Diane Scott
Qu’est-ce qu’est la critique dramatique ? Quel est le rôle du critique ? Posons nos questions à de véritables professionnels. Rencontres critiques naît du désir d’enclencher le dialogue entre étudiants et critiques dramatiques dans un lieu, l’Université, qui n’encourage que trop rarement ces échanges dans ce domaine. Quatre critiques viendront à la Théâtrothéque Gaston Baty, un lieu symbolique pour la mémoire du théâtre, et y apporteront leur expérience en prise avec l’actualité théâtrale. Ils nous parlerons de leurs différentes manières de travailler et de leurs rapports personnels à l’écriture. Empêcheurs de tourner en rond, les critiques ne vous livrerons pas des réponses toutes prêtes, mais sont prêts à répondre à vos questions. Venez aiguiser votre esprit critique.
Diane Scott a travaillé comme metteur en scène des années 1990 aux années 2010. Elle est directrice de la compagnie de théâtre “Les corps secrets”. Parallèlement elle écrit pour le mensuel Regards et pour différentes revues (Frictions, Théâtre / Public, Vacarme). Elle y développe un travail de critique dramatique, une réflexion sur les rapports entre théâtre, culture et politique, et des analyses liées à la critique de l’idéologie. Elle a publié Carnet critique, Avignon 2009 (L’Harmattan, 2010).
Docteur en arts, elle a particulièrement travaillé sur la notion de théâtre du peuple et a enseigné à l’université d’Amiens. Elle étudie et pratique depuis quelques années la psychanalyse. Enfin, elle est rédactrice en chef de Revue Incise.
Soirée proposée et animée par Cristina Tosetto, en partenariat avec l’Institut d’Etudes Théâtrales, la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
11 octobre 2019, 17h30. L’Institut d’Etudes Théâtrales et la Théâtrothèque Gaston Baty fêtent leurs 60 ans
Nous organisons un pique-nique géant et des animations (lectures, scènes, chansons, musique, danse, photographie, projection vidéo, jeux…) sur le parvis du Centre Censier (Université Sorbonne nouvelle, 13 rue Santeuil, 75005 Paris)
Vous êtes chaleureusement invités à nous rejoindre pour ce moment convivial et… historique !
Une manifestation organisée par l’Institut d’Etudes Théâtrales et la Théâtrothèque Gaston Baty, en partenariat avec l’ATGB
11 octobre 2019, 14h. Les rencontres de l’IET #4 : Philippe Quesne
Nous sommes heureux de vous convier le vendredi 11 octobre entre 14h et 16h – Amphithéâtre D02 (sous réserve de modification), à une rencontre avec Philippe Quesne, directeur du Théâtre des Amandiers, metteur et scène et scénographe.
Entrée libre.
Une manifestation organisée par l’Institut d’Etudes Théâtrales, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
8 octobre 2019, 19h. Cycle Critique dramatique #1. Rencontre avec Jean-Pierre Han
Qu’est-ce qu’est la critique dramatique ? Quel est le rôle du critique ? Posons nos questions à de véritables professionnels. Rencontres critiques naît du désir d’enclencher le dialogue entre étudiants et critiques dramatiques dans un lieu, l’Université, qui n’encourage que trop rarement ces échanges dans ce domaine. Quatre critiques viendront à la Théâtrothéque Gaston Baty, un lieu symbolique pour la mémoire du théâtre, et y apporteront leur expérience en prise avec l’actualité théâtrale. Ils nous parleront de leurs différentes manières de travailler et de leurs rapports personnels à l’écriture. Empêcheurs de tourner en rond, les critiques ne vous livreront pas des réponses toutes prêtes, mais sont prêts à répondre à vos questions. Venez aiguiser votre esprit critique.
Jean-Pierre Han, critique dramatique, a débuté dans les années quatre-vingt aux Nouvelles littéraires puis a assisté à sa disparition en 1984. En 1999, il fonde la revue Frictions dont il est directeur depuis désormais vingt ans. En 2003, il est élu président du Syndicat de la Critique dramatique et musicale. Il est aussi rédacteur en chef aux Lettres Françaises et responsable d’ateliers de formation de jeunes critiques pour l’Association Internationale des Critiques de Théâtre. Il a assuré un cours sur la critique dramatique auprès des 3e année et des Masters à l’IET de Censier de 1996 à 2010.
Soirée proposée et animée par Cristina Tosetto, en partenariat avec l’Institut d’Etudes Théâtrales, la Théâtrothèque Gaston Baty et les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
7 octobre 2019, 19h. Cycle théâtre en éducation #22. Le réseau théâtre-éducation en région, le Festival Didascalies
Rencontre avec Jean-Marie Champion et Jean-Pierre Daudet, les deux des principaux promoteurs des “Didascalies”, festival de théâtre et de danse lycéens de Périgueux, qui fêtera en 2020 son trentième anniversaire.
Ils nous expliqueront comment, et souvent contre vents et marées, ils ont su maintenir vivant un Réseau de Théâtre-Education en région.
Une soirée animée par Bernard Grosjean, organisée par le réseau de R.I.T.E., en partenariat avec la Théâtrothèque et l’Association des Amis de la Théâtrothèque.
23 septembre 2019, 19h. Cycle théâtre en éducation #21. Théâtre-éducation : action et formation théâtrale en Inde
Dans le cadre du cycle “Théâtre en éducation” (4e saison), la Théâtrothèque vous convie à une rencontre avec Niranjani Iyer, lundi 23 Septembre 2019, à 19h. Entrée libre.
Ex-étudiante de licence pro, promotion 2004, Niranjani IYER est professeure invitée à la National School of Drama de New Dehli, fondatrice et directrice de la compagnie The Pocket Company.
Elle est à l’initiative d’un projet utilisant les techniques de théâtre-forum joué 60 fois dans les rues de Delhi.
Elle a aussi créé le festival de théâtre D.R.I.F.T : Dharamshala Residential & International Festival for Theatre dans la région de Dharamshala au pied de l’Himalaya.
Elle a travaillé à un projet d’encadrement d’ateliers- théâtre pour les jeunes adultes venus de classes et de castes différentes, avec le but de trouver tout ce qu’ils partagent en commun, le système de classes et de castes étant de plus en ghettoisées en Inde.
De passage à Paris, Niranjani IYER nous parlera des différents projets théâtraux qu’elle a initiés dans son pays.
Une manifestation animée par Bernard Grosjean, organisée par le réseau de R.I.T.E., en partenariat avec la Théâtrothèque et l’Association des Amis de la Théâtrothèque.
Saison 2018-2019
IL FILO DEL PRESENTE
Il teatro tra memoria e realtà
a cura di Giovanni Agosti e Oliviero Ponte di Pino
Centro Teatrale Santacristina
22-23 luglio 2019
La Théâtrothèque sera présente lors du colloque international “Le fil du présent : le théâtre entre mémoire et réalité”, se déroulant au Centro Teatrale Santacristina (Gubbio, Italie), du 22 au 23 juillet 2019.
Emmanuel Barbeau, membre de l’équipe, présentera l’histoire et les collections de la Théâtrothèque, ainsi que les archives du fonds Bernard Dort, et évoquera les liens privilégiés que la bibliothèque et l’Institut d’Etudes Théâtrales ont toujours entretenus avec l’Italie, et avec Luca Ronconi.
Programme :
22 luglio
10-10.30
Benvenuti
Roberta Carlotto
IL VALORE DELLA MEMORIA NELLO SPETTACOLO DAL VIVO:
GLI ARCHIVI
Gli archivi sono (anche) teatri della memoria: da un lato conservano e forse traducono la memoria di un’arte effimera
come il teatro, dall’altro – più in generale – mettono in scena la memoria e possono offrire lo spunto per una sua
rivivificazione. Lo spunto di partenza sono le Prove di autobiografia di Luca Ronconi (Feltrinelli, Milano, 2019), curate
da Giovanni Agosti proprio a partire dai materiali conservati nell’Archivio Luca Ronconi.
Saranno messe a confronto le esperienze di alcuni archivi italiani (non unicamente teatrali), con particolare attenzione
alle modalità in cui la memoria del teatro contenuta nei diversi fondi è stata riattivata, a partire dal lavoro di
catalogazione.
Poi saranno illustrati alcuni archivi internazionali, molto diversi tra loro, in un confronto aperto con la realtà italiana: un
centro di studi teatrali che organizza e ospita incontri, convegni, conferenze, l’archivio di un importante agente attivo a
livello internazionale e quello di una compagnia che ha attraversato decenni di storia del teatro e della pedagogia
teatrale.
10.30-13.00: Maria Ida Biggi (Fondazione Giorgio Cini), Anna Lisa Cavazzuti (Responsabile Archivi Storici
Fondazione Arnoldo e Alberto Mondadori), Sabrina Mingarelli (Direzione Generale Archivi di Stato), Anna Peyron
(Centro studi Teatro Stabile di Torino), Rossella Santolamazza (Soprintendenza archivistica e bibliografica dell’Umbria
e delle Marche)
Coordinano Giovanni Agosti e Roberta Carlotto
14.30-15.45: Emmanuel Barbeau (Théâtrothéque Gaston Baty, Parigi), Andrés Neumann (Archivio Andreas Neumann,
Il Funaro, Pistoia), Francesca Romana Rietti (Odin Teatret Archives, Holstebro)
Coordinano Giovanni Agosti e Oliviero Ponte di Pino
IL VALORE DELLA MEMORIA NELLO SPETTACOLO DAL VIVO:
LA RIPRODUCIBILITÀ DEGLI SPETTACOLI
È possibile (e ha senso) riallestire gli spettacoli del passato? In una visione che non considera più solo e soltanto il testo
come fulcro dell’evento spettacolare, e nel momento in cui disponiamo di una memoria digitale, la questione assume
nuove implicazioni, sia pratiche sia teoriche, che s’intrecciano con problematiche analoghe emerse nell’ambito delle arti
visive e della performance.
16.00-17.30: Mario Martone (Tango glaciale. 1982-2019); Margherita Palli (I riallestimenti delle regie liriche di Luca
Ronconi); Peter Exacoustos (Un progetto non realizzato di Luca Ronconi: Vigilia)
Coordinano Giovanni Agosti e Oliviero Ponte di Pino
BONUS TRACK
17.30-18.30: Ronconi e la Piazza Maggiore di Bologna (Rai, 1973, 15’)
A seguire: Stefano Boeri a colloquio con Giovanni Agosti su Luca Ronconi, la scena e la piazza
23 luglio
IL TEATRO TRA MEMORIA E REALTÀ
Proveremo a seguire il percorso che porta alla creazione dello spettacolo a partire dall’osservazione della realtà,
attraverso diverse metodologie (facendo ricorso ad altre discipline, a cominciare dalla sociologia e dalla psicoanalisi).
Prima l’attenzione si concentrerà sul lavoro di ricerca e di scrittura, poi l’accento si sposterà sui dispositivi utilizzati e
dunque sul rapporto con lo spettatore.
Sarà quindi la volta di un dialogo con alcuni registi italiani di oggi, per una riflessione sui temi della giornata partendo
dalla loro esperienza di registi (ma anche di insegnanti e di direttori di teatri e di festival).
A Goffredo Fofi il compito di tirare – provvisoriamente – le fila.
10.00-11.30: Andrew Bovell e Lisa Ferlazzo Natoli, Gérard Watkins e Elena Serra, Fausto Cabra
Coordinano Graziano Graziani e Oliviero Ponte di Pino
11.30-13.00: Hergald Haug (Rimini Protokoll), Nicola Borghesi (Kepler 452), Daria Deflorian (Compagnia Deflorian-
Tagliarini), Paola Manfredi (Teatro Periferico)
Coordinano Erica Magris e Oliviero Ponte di Pino
14.30-16.00: Jacopo Gassman, Claudio Longhi, Massimo Popolizio, Carmelo Rifici
Coordinano Roberta Carlotto e Oliviero Ponte di Pino
16.00-16.30: Sul filo del presente
Goffredo Fofi
6-24 juin 2019. La Sorbonne, du théâtre universitaire aux études théâtrales
Exposition et colloque.
Conférence de Céline Hersant, prononcée par Emmanuel Barbeau, sur l’histoire et les archives de la Théâtrothèque Gaston Baty.
La Théâtrothèque a prêté pour l’occasion plusieurs documents issus de ses collections pour l’exposition accompagnant l’événement.
Programme :
JEUDI 13 JUIN 2019
9h00 Accueil
9h15 Ouverture : Katia Calisti, Stéphanie Méchine, Eve-Marie Rollinat-Levasseur
9h30 Témoignage : À la rencontre de Brecht : du Groupe de théâtre antique (GTA) aux études théâtrales par Jean Guiloineau, ancien président du GTA
La Sorbonne : archives et patrimoine autour du théâtre universitaire
10h00 Présidence : Anne Bourquard, responsable du service des archives de l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Les archives du rectorat et du Crous de Paris : une source iconographique originale par Stéphanie Méchine, responsable du service des archives du rectorat et de la chancellerie des universités de Paris
Les archives de la théâtrothèque Gaston Baty par Céline Hersant, responsable de la théâtrothèque Gaston Baty de l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, IRET
Rôle de la Société d’histoire du théâtre dans le théâtre universitaire et la genèse des études théâtrales par Léonor Delaunay, administratrice de la Société d’histoire du théâtre (SHT)
Soubresauts du théâtre universitaire et des études théâtrales au prisme des archives par Eve-Marie Rollinat-Levasseur, Maître de conférences à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, DILTEC EA 2288
11h00 Ėchanges avec le public et pause
L’Université de Paris ouverte au théâtre et à la vie
11h30 Présidence : Marie-Madeleine Mervant-Roux, Directeur de recherche émérite au CNRS, THALIM, ARIAS
Les Théophiliens de Gustave Cohen : « une expérience universitaire instituée en Sorbonne » par Véronique Dominguez-Guillaume, Professeur de langue et littérature françaises à l’université de Picardie Jules Verne, TrAme
La saison 1936-1937 du Groupe de théâtre antique de la Sorbonne par Sylvie Douche, Maître de conférences HDR à Sorbonne université, IReMus
Les détours africains du théâtre en Sorbonne : de l’aventure des Griots à Jacques Scherer par Sylvie Chalaye, Professeur d’études théâtrales à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, IRET EA 3959
Bernard Dort : « Je vais peut-être quitter la Sorbonne pour Vincennes » par Melisse Nugues Schönfeld, étudiante à l’institut d’études théâtrales de l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
13h00 Déjeuner
Regards croisés sur le théâtre universitaire : une question politique ?
14h45 Présidence : Jean-Philippe Legois, co-président de la Cité des mémoires étudiantes
Regards sur le(s) théâtre(s) universitaire(s) au Brésil : de Getulio Vargas à la dictature militaire par Rosana Correia, doctorante en études théâtrales à l’université de Brasilia et à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Le théâtre universitaire en Italie après la Seconde guerre mondiale jusqu’au tournant des années 1970 par Roberta Gandolfi, Professeure associée en arts du spectacle à l’université de Parme, Projet ORMETE.
Il Festival Internazionale del teatro universitario a Parme (1953-1972) : entre sources écrites et orales par Gaia Clotilde Chernetich, docteur à l’université Ca’ Foscari de Venise, Projet “Dancing Museums. The democracy of beings”, Projet ORMETE.
Le théâtre universitaire dans les années 1960 : éléments de comparaison franco-allemande par Quentin Fondu doctorant à l’EHESS/Université de Bielefeld
16h10 Ėchanges avec le public et pause
16h30 Témoignage de Jean-Jacques Hoquard, vice-président culture de l’UNEF et directeur de La Parole errante
17h00 Témoignage d’Évelyne Ertel, ancien membre du GTA, Maître de conférences émérite Sorbonne Nouvelle-Paris 3.
17h45 Conclusion par Éve-Marie Rollinat-Levasseur
Comité d’organisation
Éve-Marie Rollinat-Levasseur, Maîtres de conférence, université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 – DILTEC EA 2288
Stéphanie Méchine, Responsable du service des archives du rectorat et de la chancellerie des universités de Paris
Katia Calisti, Responsable des affaires culturelles, centre régional des œuvres universitaires et scolaires de Paris
Lieu et accès
Centre culturel du Crous de Paris
12 rue de l’abbaye, 75006 Paris
Métro : Saint-Germain-des-Prés
Contacts
10 avril 2019, 19h. Atelier du spectateur “Théâtre documentaire” #6. Still in Paradise / Yan Duyvendak & Omar Ghayatt.
Rencontre autour du spectacle.
http://www.nouveau-theatre-montreuil.com/fr/programme/still-in-paradise
L’atelier du spectateur est construit sur le même principe qu’un club de lecture. Les participants auront l’occasion de découvrir 6 pièces dans 6 théâtres différents, puis de rencontrer les équipes artistiques.
Ces rencontres permettront de partager les impressions et les sentiments de chacun, lors du rendez-vous du mercredi à la Théâtrothèque, tout en essayant d’explorer les raisons des différents ressentis, construisant ainsi une pensée allant au-delà du simple « J’aime » ou « J’aime pas ».
Cette année, les pièces sélectionnées pour l’atelier tournent toutes autour du thème du théâtre documentaire. Les spectacles qui s’apparentent à ce genre sont le plus souvent créés à partir de documents intimes, d’archives, ou bien d’entretiens et d’enquêtes de terrain…
Cet atelier, ouvert à une quinzaine de personnes, s’adresse à tous les spectateurs aguerris ou débutants !
Zoom sur le théâtre documentaire
« Le théâtre, c’est du présent mis en bouteille », affirme Georges Perros (Papiers collés 1 – 1973), « il est un condensé de la vie, fabriqué et regardé à l’aune des troubles ou des aspirations de chaque époque ». C’est Peter Weiss qui inaugura le premier cette notion de théâtre documentaire avec sa pièce L’instruction, en 1965. Comment peut s’articuler le théâtre, genre fictionnel par essence, avec le documentaire ? De quelle manière se fabrique-t-il ? Quelles sont ses raisons et finalités ? Sonder le passé, témoigner des bouleversements de notre société, mettre en question le réel et le factuel ? Quelle place laisse-t-il au travail du plateau et au jeu de l’acteur ?
Intervenant : Emmanuel Barbeau, assistant ingénieur de la Théâtrothèque Gaston Baty
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
8 avril 2019, 19h. Cycle théâtre en éducation #20 : Créer avec des non-acteurs.
Rencontre avec Ahmed Madani, auteur, metteur en scène.
Psychothérapeute de formation, Ahmed Madani est rapidement attiré par le théâtre. Il réalise un théâtre dont la pierre angulaire est le rapport au sociétal et écrit aussi bien en direction de la jeunesse que des adultes. Il engage une recherche sur de nouvelles formes de création en milieu urbain en prenant en compte les diversités des composantes de la société française. Il s’adresse à tous les publics et prend en compte de façon significative la jeunesse.
Dans cette démarche d’ouverture à tous les publics, il inscrit ses réalisations dans les théâtres aussi bien que dans des lieux improbables : entrepôts, magasins inoccupés, immeubles abandonnés, haras. Son écriture se nourrit souvent de faits de société : le rapport à la terre, à la transmission, à la mémoire.
Il travaille avec des acteurs professionnels, mais réalise également plusieurs œuvres très remarquées avec des enfants et des adolescents.
Une soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean dans le cadre du réseau RITE. En partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty20
3 avril 2019, 19h. Atelier du spectateur “Théâtre documentaire” #5 : “Saint Félix” / Elise Chatauret, Cie Babel.
Rencontre autour du spectacle.
https://www.la-tempete.fr/saison/2018-2019/spectacles/saint-felix-563
L’atelier du spectateur est construit sur le même principe qu’un club de lecture. Les participants auront l’occasion de découvrir 6 pièces dans 6 théâtres différents, puis de rencontrer les équipes artistiques.
Ces rencontres permettront de partager les impressions et les sentiments de chacun, lors du rendez-vous du mercredi à la Théâtrothèque, tout en essayant d’explorer les raisons des différents ressentis, construisant ainsi une pensée allant au-delà du simple « J’aime » ou « J’aime pas ».
Cette année, les pièces sélectionnées pour l’atelier tournent toutes autour du thème du théâtre documentaire. Les spectacles qui s’apparentent à ce genre sont le plus souvent créés à partir de documents intimes, d’archives, ou bien d’entretiens et d’enquêtes de terrain…
Cet atelier, ouvert à une quinzaine de personnes, s’adresse à tous les spectateurs aguerris ou débutants !
Zoom sur le théâtre documentaire
« Le théâtre, c’est du présent mis en bouteille », affirme Georges Perros (Papiers collés 1 – 1973), « il est un condensé de la vie, fabriqué et regardé à l’aune des troubles ou des aspirations de chaque époque ». C’est Peter Weiss qui inaugura le premier cette notion de théâtre documentaire avec sa pièce L’instruction, en 1965. Comment peut s’articuler le théâtre, genre fictionnel par essence, avec le documentaire ? De quelle manière se fabrique-t-il ? Quelles sont ses raisons et finalités ? Sonder le passé, témoigner des bouleversements de notre société, mettre en question le réel et le factuel ? Quelle place laisse-t-il au travail du plateau et au jeu de l’acteur ?
Intervenant : Emmanuel Barbeau, assistant ingénieur de la Théâtrothèque Gaston Baty
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
27 mars 2019, 19h. Mettre en scène notre matrimoine théâtral : Le Favori, de Madame de Villedieu (1665)
350 ans après sa création, cette tragi-comédie de Madame de Villedieu, jouée avec succès par Molière en 1665, est remise en scène et disponible dans une édition moderne. A l’occasion de sa représentation au Théâtre de l’Epée de Bois – Cartoucherie de Vincennes (Paris), la metteuse en scène Aurore Evain reviendra sur les différentes étapes, entre recherche et création, qui ont permis de sortir cette pièce majeure de l’oubli et de la réintégrer dans le répertoire classique.
Inspiré de la disgrâce de Nicolas Fouquet¸ Le Favori continue de résonner avec l’actualité politique : en brocardant les caméléons du pouvoir, Madame de Villedieu livre une habile et audacieuse réflexion sur la naissance de la monarchie absolue et la politique-spectacle.
Parler du Matrimoine, c’est revaloriser l’image des créatrices qui ont construit notre Histoire. Comédienne, autrice, metteuse en scène et historienne de théâtre, artiste associée au Théâtre des Îlets – CDN de Montluçon et à la Ferme de Bel Ebat – Théâtre de Guyancourt, Aurore Evain contribue à travers ses actions culturelles et artistiques à la redécouverte du matrimoine et des créatrices passées. Elle évoquera ses 20 ans de recherche, commencées à la Bibliothèque Gaston Baty, sur les premières actrices et autrices de théâtre de l’Ancien Régime.
Le Favori, de Madame de Villedieu
Théâtre de l’Epée de Bois – Cartoucherie de Vincennes du 9 au 19 mai 2019
du jeudi au vendredi à 20h30
samedi et dimanche à 16h
https://www.epeedebois.com/un-spectacle/le-favori/
Site de la compagnie La Subversive : www.lasubversive.org
Mise en scène et prologue : Aurore Evain
Avec Amal Allaoui, Nathalie Bourg, Marion Casabianca, Anne Cosmao, Isabelle Gomez, Nicolas Desprez, Benjamin Haddad Zeitoun, Marie Langlet, Matila Malliarakis, Daniela Maltrain, Julie Ménard, Marine Segalen.
Musique : Ensemble Les Mouvements de l’âme (Amal Allaoui : Soprano ; Nicolas Desprez : clavecin ; Marie Langlet : Théorbe ; Daniela Maltrain : Viole de gambe).
Soirée en partenariat avec l’Institut d’Etudes Théâtrales, la Théâtrothèque Gaston Baty et l’ATGB.
Entrée libre.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
18 mars 2019, 19h. Du roman à la scène : rencontre avec Selma Alaoui
Comment passer de la matière romanesque au plateau ? quels gestes de réécriture, quels partis pris sont à l’oeuvre quand un metteur en scène s’empare d’une matière non théâtrale ?
Selma Alaoui évoquera son travail d’adaptation et de mise en scène autour du texte de Virginie Despentes, Apocalypse Bébé, présenté au Théâtre Paris-Villette du 12 au 28 mars 2019.
Soirée animée par Hélène Kuntz, en partenariat avec le Théâtre Paris-Villette, l’Institut d’Etudes Théâtrales, la Théâtrothèque Gaston Baty et l’ATGB.
Entrée libre.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
11-13 mars 2019, 19h. Semaine des Arts & des médias : Le costume sur un plateau.
La Théâtrothèque vous propose de découvrir une exposition autour du costume de scène et de cinéma, accompagnant le colloque “LE COSTUME SUR UN PLATEAU”.
Cette exposition présentera d’une part des ouvrages issus des bibliothèques de Paris 3 autour des thématiques du costume de scène et d’écran, mais également des documents prêtés pour l’occasion par quelques professionnels intervenant dans le colloque, maquettes de costumes originaux, documents de production, photos de fabrication, d’essayages, de structure de locations de costumes… Plusieurs vidéos sur les métiers du costume seront également présentées (prêts du CNCS).
L’exposition est organisée conjointement par Muriel Delamotte, Professionnelle Associée à L’IET, CAV et Céline Hersant, Responsable de la Théâtrothèque Gaston Baty, avec le soutien de l’UFR Arts & Médias.
La Semaine des Arts et des Médias est une manifestation pluridisciplinaire organisée par l’UFR Arts et Médias. Elle vise à faire connaître plus largement les activités de l’UFR et son identité spécifique en matière de formation et de recherche. La SAM sera l’occasion de rencontrer, d’échanger et de débattre avec des étudiant.e.s, des professionnel.le.s et des enseignant.e.s d’autres disciplines. Des conférences, des séminaires, des tables-rondes, des projections, des spectacles ou encore des expositions seront proposés tout au long de la semaine.
Le programme complet est disponible ici.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
11 mars 2019, 19h. Cycle théâtre en éducation #19 : Ecrire du théâtre pour les adolescents : le projet de “La scène aux ados”.
Rencontre avec Sophie Hubert, co-directrice d’ITHAC (Initiatives – Théâtre – Ados – Créations en Wallonie) et Régis Duqué, auteur dramatique, animateur de l’opération La Scène aux Ados.
14 volumes édités, 77 textes publiés et huit textes en cours d’écriture… Le succès du projet La Scène aux ados ne s’est pas démenti depuis son lancement en 2004 par IThAC, association de théâtre-éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique).
Pourquoi écrire pour la Scène aux ados ?
Existe-t-il une forme, une esthétique Scène aux ados ?
Ecrit-on différemment pour des acteurs adolescents ?
Ecrire pour des acteurs adolescents, est-ce écrire des rôles d’adolescents ?
Une soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean dans le cadre du réseau RITE. En partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty9
25 février 2019, 19h. La dystopie théâtrale et la représentation des génocides.
Conférence-lecture autour du projet de recherche en création Des Spectres et des génocides.
Soirée animée par Alexandru Bumbas et la Cie La Citadelle dystopique.
« Dans une période de catastrophes, seul le traumatisme peut constituer le lien entre les
cultures.» (Cathy CARUTH).
Le projet de création Des Spectres et des génocides est né en 2017, de la volonté d’Alexandru Bumbas (docteur en études théâtrales, dramaturge et metteur en scène), d’explorer l’imaginaire génocidaire dans le théâtre, à travers une approche esthétique transculturelle et transcontinentale.
Ainsi, dans l’arrière-monde de notre contemporanéité, six spectres issus des génocides du XXe siècle se rencontrent et traversent les territoires dévastés de l’Histoire : Aghet – le spectre du génocide arménien, le spectre de l’Holodomor (l’extermination par la famine en Ukraine), le spectre de la Shoah, le spectre du génocide des âmes roumaines de la prison de Pitești (à 100 kilomètres de Bucarest), le spectre du génocide guatémaltèque et le spectre du génocide des musulmans de Srebrenica. Animés par une incontrôlable pulsion de dire leur expérience, les spectres monologuent et dialoguent, errent et se retrouvent, hurlent et se taisent, afin de
remémorer et revivre l’instant de leur mort.
Le projet, soutenu par l’Institut de Recherches en Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle et attentivement suivi par Anca-Doina Cretu, docteure en Histoire Internationale à l’Institut de Hautes Études Internationales et du Développement à Genève, s’inscrit dans le cadre d’une longue recherche sur les liens entre la « dystopie » et le théâtre contemporain.
La soirée propose à l’audience une présentation du chantier de création et de recherche du projet, suivie d’une mise en voix des fragments de la pièce Des Spectres et des génocides, par les comédien(ne)s de la compagnie La Citadelle dystopique, étudiant(e)s à l’Institut d’Études Théâtrales de la Sorbonne Nouvelle.
Projet subventionné par le FSDIE de la Sorbonne Nouvelle.
Une soirée organisée en partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
20 février 2019, 19h. Atelier du spectateur “Théâtre documentaire” #4. “Kyoto Forever” / Frédéric Ferrer, Cie Vertical Détour.
Rencontre autour du spectacle.
http://www.lemonfort.fr/programmation/kyoto-forever-2
L’atelier du spectateur est construit sur le même principe qu’un club de lecture. Les participants auront l’occasion de découvrir 6 pièces dans 6 théâtres différents, puis de rencontrer les équipes artistiques.
Ces rencontres permettront de partager les impressions et les sentiments de chacun, lors du rendez-vous du mercredi à la Théâtrothèque, tout en essayant d’explorer les raisons des différents ressentis, construisant ainsi une pensée allant au-delà du simple « J’aime » ou « J’aime pas ».
Cette année, les pièces sélectionnées pour l’atelier tournent toutes autour du thème du théâtre documentaire. Les spectacles qui s’apparentent à ce genre sont le plus souvent créés à partir de documents intimes, d’archives, ou bien d’entretiens et d’enquêtes de terrain…
Cet atelier, ouvert à une quinzaine de personnes, s’adresse à tous les spectateurs aguerris ou débutants !
Zoom sur le théâtre documentaire
« Le théâtre, c’est du présent mis en bouteille », affirme Georges Perros (Papiers collés 1 – 1973), « il est un condensé de la vie, fabriqué et regardé à l’aune des troubles ou des aspirations de chaque époque ». C’est Peter Weiss qui inaugura le premier cette notion de théâtre documentaire avec sa pièce L’instruction, en 1965. Comment peut s’articuler le théâtre, genre fictionnel par essence, avec le documentaire ? De quelle manière se fabrique-t-il ? Quelles sont ses raisons et finalités ? Sonder le passé, témoigner des bouleversements de notre société, mettre en question le réel et le factuel ? Quelle place laisse-t-il au travail du plateau et au jeu de l’acteur ?
Intervenant : Emmanuel Barbeau, assistant ingénieur de la Théâtrothèque Gaston Baty
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
19 février 2019, 19h. Molière : mythes et réalités. Rencontre avec Goerges Forestier.
Rencontre avec Georges Forestier, à l’occasion de la parution de la biographie Molière (Gallimard, NRF, 2018). Soirée animée par Julia Gros de Gasquet.
Il existe un mythe de Molière édifié sur un monceau de légendes : mari jaloux et malheureux ; d’humeur rêveuse et mélancolique ; versificateur maladroit ; acteur doué pour le seul jeu comique ; malade consumé par ses mauvais poumons… Des générations de biographes ont colporté ces fables qui composent encore aujourd’hui son portrait.
Comment retrouver le Molière que ses contemporains ont connu? Il ne subsiste de lui ni manuscrits ni lettres ni écrits intimes. Pour connaître au plus près la figure de l’homme, l’itinéraire de l’acteur, l’audace du directeur de théâtre, l’ingéniosité créatrice de l’auteur, il faut revenir aux témoignages méconnus, aux documents oubliés – tout ce qui restitue les travaux et les jours de l’homme, la vie d’une famille hors norme, les tribulations d’une troupe d’exception, la séduction de l’artiste-courtisan devenu le favori de Louis XIV, et qui éclairent les fulgurances du plus grand auteur comique occidental.
Georges Forestier tente de se glisser dans l’intimité du créateur. Il en reconstitue la formation intellectuelle, révèle les secrets de fabrication de ses œuvres et fait découvrir la logique qui préside à l’enchaînement des pièces en perpétuel renouvellement. Au fil des spectacles, et d’un triomphe à l’autre, c’est le genre même de la comédie que Molière ne cesse de révolutionner. Voilà pourquoi cet alchimiste reste indéfiniment le contemporain de ses spectateurs et de ses lecteurs.
Georges Forestier est professeur de littérature française à l’université Paris-Sorbonne, spécialiste de l’histoire du théâtre du XVIIe siècle.
Une soirée organisée partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
18 février 2019, 19h. Cycle Théâtre en éducation #18. Des textes en atelier : pour quoi faire ?
Rencontre avec Jean-Pierre Ryngaert.
Beaucoup d’ateliers fonctionnent sans texte écrit du répertoire, privilégiant le travail corporel, l’improvisation ou des morceaux de textes écrits par les participants.
Le matériau textuel est parfois ressenti comme une contrainte académique ou un retour dans le giron des programmes littéraires.
Qu’en est-il dans l’histoire récente des ateliers ? Comment les contraintes textuelles peuvent être utiles ? Quelle est la place éventuelle du répertoire contemporain et le rôle des ateliers dans le théâtre en train se faire ?
A la Mousson d’été, nos ateliers ont tous pour objectif de découvrir les textes du festival, par « tous les moyens ». On pourra se demander si cette façon de faire est exportable, renouvelant quelques principes de « l’entrée dans le théâtre par effraction ».
Jean-Pierre Ryngaert a été professeur en Etudes Théâtrales à l’Institut d’Etudes Théâtrales de la Sorbonne nouvelle, professeur à l’ERAC, directeur du festival “La mousson d’été”.
Une rencontre organisée par Bernard Grosjean dans le cadre du réseau RITE, en partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty8
11 février 2019, 18h. Strindberg L’Impersonnel. Rencontre avec Jean-Pierre Sarrazac.
Analyse du théâtre de Johan August Strindberg (1849-1912) mettant en lumière la place que tient l’intime dans sa création. J.-P. Sarrazac montre que ses récits autobiographiques doivent servir d’hypotexte, de fondement à son oeuvre dramatique, laquelle procède d’une mise à nu sur la scène de sa propre existence mais aussi de celle d’autrui, créant un glissement du personnel vers l’impersonnel.
Jean-Pierre Sarrazac est né en 1946. Auteur de pièces de théâtre, metteur en scène, formateur et essayiste, il a également été professeur d’Etudes théâtrales à l’Université Paris III – Sorbonne nouvelle et professeur invité à l’Université de Louvain-la-Neuve. Parmi ses essais on peut lire Jeux de rêves et autres détours (Circé, 2004), La Parabole ou l’enfance du théâtre (Circé, 2002), Critique du théâtre : de l’utopie au désenchantement (Circé, 2000).
Une soirée à l’occasion de la parution de Strindberg L’Impersonnel, par Jean-Pierre Sarrazac (L’Arche, 2018), organisée avec la complicité de Marco Consolini et Joseph Danan. En partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty et les Editions de l’Arche.
4 février 2019, 19h. Cycle théâtre en éducation #17: La création collective avec des jeunes en insertion.
Rencontre avec Perrine Fovez, coordinatrice pédagogique de la Classe Départ depuis la création de l’Envol en 2015, au sein d’un dispositif d’insertion par la Culture innovant.
Comment faire jouer et préparer au plateau des jeunes écorchés et en déficit de confiance en eux, en l’autre, en l’avenir ?
Comment penser une mise en scène, basée sur des textes parfois si proches de leurs réalités, tout en laissant la porte ouverte à de complètes transformations de mes envies esthétiques ?
Comment faire place aux propositions des autres intervenants tout en gardant ma ligne directrice ?
Comment valoriser les jeunes en prenant appui sur leurs forces autant que sur leurs faiblesses sans jamais les mettre en danger ?
Comment inviter les jeunes à prendre conscience que la somme de leurs paroles, de leurs expériences individuelles est un condensé d’universel qui assure la force du spectacle final et transforme le spectateur ?
Autant de questionnements, d’expériences, et de tentatives qui me poussent à remettre chaque jour ma pratique en question pour avancer et écrire l’histoire de l’Envol avec mes collaborateurs. Voilà ce que je souhaite partager.
Perrine FOVEZ, metteure en scène et coordinatrice pédagogique de la structure L’Envol, Centre d’Art et de Transformation Sociale à Arras. Dans le cadre du dispositif Classe Départ elle a mis en scène “NOUS SOMMES LE VENT DEBOUT” avec une dizaine de jeunes en insertion professionnelle, assistée de Céline DELY, Johanna CLASSE et Flavien RIEZ.
Une soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean dans le cadre du réseau RITE. En partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty7
30 janvier 2019, 19h. La correspondance de Stanislavski. Rencontre avec Marie-Christine Autant-Mathieu
Homme de théâtre russe, universellement connu pour sa méthode de formation de l’acteur « le Système », co-fondateur et directeur du Théâtre d’Art de Moscou, acteur, metteur en scène, pédagogue, Konstantin Stanislavski (1868-1938) a laissé une importante correspondance qui témoigne de son trajet théorique et sa longue pratique théâtrale.
Les lettres présentées dans cet ouvrage révèlent d’abord son infatigable curiosité qui le pousse à rencontrer les artistes les plus divers pour apprendre auprès d’eux, discuter de son approche du théâtre et du jeu. Grâce aux tournées internationales du Théâtre d’Art en 1906 et 1922-1924, sa renommée s’étend et les échanges se multiplient avec Craig, Duncan, Gémier, Hébertot, Maeterlinck, Reinhardt.
La correspondance permet de découvrir aussi les sacrifices personnels consentis au nom de la grande oeuvre : la création, l’administration, et la transmission du Théâtre d’Art de Moscou. A cet égard, les échanges avec l’autre directeur du Théâtre, Nemirovitch-Dantchenko, en disent long sur les difficultés de la cohabitation : pendant quarante ans, les deux directeurs ont tant bien que mal maintenu le cap dans les tempêtes des révolutions et des guerres, et ils ont réussi à sauver leur théâtre, au départ privé, puis nationalisé en 1919.
Les lettres de Stanislvski permettent de suivre pas à pas la soviétisation de la compagnie qui faillit disparaître au début des années vingt comme bastion de l’art bourgeois mais qui fut choisie par Staline pour servir de modèle à toute l’URSS. Enfin, les lettres de Stanislavski racontent les angoisses de l’écriture du Système, les pressions idéologiques, les difficultés terminologiques, surmontées par la certitude que l’expérience d’une vie dans l’art servira et enrichira les futurs comédiens.
Rencontre à l’occasion de la parution de K. Stanislavski, Correspondance (1886-1938), textes réunis, traduits, présentés et annotés par M.-C. Autant-Mathieu, Eur’ORBEM, 2018.
Marie-Christine Autant-Mathieu est historienne du théâtre russe et soviétique, Directrice de recherche au CNRS, HDR (Etudes théâtrales).
Une manifestation organisée avec la complicité de Marco Consolini, Julia de Gasquet et l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
29 janvier 2019, 19h. Le théâtre hors les murs à Téhéran, conférence de Fahimeh Najmi
Cette conférence se donne pour objectif de décrire et d’analyser l’émergence d’un courant nouveau au sein du théâtre iranien comprenant les représentations données en dehors des salles officielles destinées à l’art de la scène. Outre l’identification de son contexte socio-politique-économique, ses enjeux et ses défis, elle commentera le travail de principaux artistes impliqués dans ce mouvement à l’aide des images et extraits des films de leurs représentations.
Fahimeh Najmi est docteure en Etudes Théâtrales et a publié Le théâtre, l’Iran et l’Occident (L’Harmattan, 2018). Elle enseigne le théâtre à la Faculté de l’Art de l’Université Tarbiat Modares. Parallèlement traductrice et critique, ses recherches et écrits, notamment publiés dans les revues Registres et Alternatives théâtrales, portent sur la question de l’identité et l’évolution du théâtre.
Une manifestation en partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
14 janvier 2019, 19h. Cycle théâtre en éducation #16 : Y a-t-il une vie après la licence professionnelle?
Regards croisés avec des ancien.ne.s étudiant.e.s de Licence pro.
Une vie ? Ou plusieurs ?
Comment la licence pro engage-t-elle l’après ?
Quels outils procure-t-elle pour construire ou consolider sa vie professionnelle ?
Deux anciennes étudiantes aux parcours différents présentent ce qu’ont été pour elles les points forts de cette licence, les appuis, les tremplins.
La présentation est suivie d’un temps d’échange pour mutualiser nos expériences.
Avec :
Marjorie Fabre (promo 2014-15) est autrice, chorégraphe, danseuse, intervenante théâtre. Sa pièce tout public Range ton cœur et mange ta soupe est lauréate de l’Aide à la création de textes dramatiques – Artcena 2017 et fait partie de la sélection 2018 du Théâtre de la Tête Noire. Revanche, pièce jeunesse mise en voix à l’occasion du festival L’Été en automne et de l’opération Théâtre en REP, est publiée en janvier 2019 aux éditions Koinè. Ses pièces courtes sont éditées chez Retz et Color Gang.
Isabelle Quirin (promo 2011-12) est comédienne, intervenante théâtre et metteuse en scène. Elle anime des ateliers pour le Théâtre de la Ville en élémentaire, à Sciences-Po Paris, pour le rectorat de Créteil en direction de jeunes décrocheurs scolaires ou allophones. Elle fait travailler le corps en musique ou en percussions et l’imagination en improvisation et par l’écriture.
Une soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean dans le cadre du réseau RITE. En partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
20 décembre, 19h. Atelier du spectateur “Théâtre documentaire” #3 : Rituel 4 : “Le Grand Débat” / Louise Hémon & Émilie Rousset.
ANNULÉE (fermeture administrative de la Sorbonne nouvelle)
Débat autour du spectacle.
http://www.theatredelacite.com/programme/le-grand-debat
L’atelier du spectateur est construit sur le même principe qu’un club de lecture. Les participants auront l’occasion de découvrir 6 pièces dans 6 théâtres différents, puis de rencontrer les équipes artistiques.
Ces rencontres permettront de partager les impressions et les sentiments de chacun, lors du rendez-vous du mercredi à la Théâtrothèque, tout en essayant d’explorer les raisons des différents ressentis, construisant ainsi une pensée allant au-delà du simple « J’aime » ou « J’aime pas ».
Cette année, les pièces sélectionnées pour l’atelier tournent toutes autour du thème du théâtre documentaire. Les spectacles qui s’apparentent à ce genre sont le plus souvent créés à partir de documents intimes, d’archives, ou bien d’entretiens et d’enquêtes de terrain…
Cet atelier, ouvert à une quinzaine de personnes, s’adresse à tous les spectateurs aguerris ou débutants !
Zoom sur le théâtre documentaire
« Le théâtre, c’est du présent mis en bouteille », affirme Georges Perros (Papiers collés 1 – 1973), « il est un condensé de la vie, fabriqué et regardé à l’aune des troubles ou des aspirations de chaque époque ». C’est Peter Weiss qui inaugura le premier cette notion de théâtre documentaire avec sa pièce L’instruction, en 1965. Comment peut s’articuler le théâtre, genre fictionnel par essence, avec le documentaire ? De quelle manière se fabrique-t-il ? Quelles sont ses raisons et finalités ? Sonder le passé, témoigner des bouleversements de notre société, mettre en question le réel et le factuel ? Quelle place laisse-t-il au travail du plateau et au jeu de l’acteur ?
Intervenant : Emmanuel Barbeau, assistant ingénieur de la Théâtrothèque Gaston Baty
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
3 décembre 2018, 19h. Cycle théâtre en éducation #15. Théâtre, éducation, langages : l’adresse à l’autre. Rencontre avec Robin Renucci.
Robin Renucci est comédien, metteur en scène et directeur des Tréteaux de France, Centre Dramatique National.
Une soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean dans le cadre du réseau RITE. En partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
26 novembre 2018, 19h. La traduction du théâtre espagnol : rencontre avec David Ferré (Actualités Editions).
Rencontre avec David Ferré, directeur d'”Actualités Editions”, maison d’édition française entièrement dédiée à la traduction des écritures hispanophones contemporaines pour le théâtre. Créée en 2008, elle est unique en son genre, en ce que ses collections correspondent aux différents pays de langue hispanique. Avec la complicité de Carma Portaceli (directrice du Teatro Espanol de Madrid), Judith Pujols (metteuse en scène associée au TE), José Manuel Mora (directeur de l’ESAD de Valladolid, auteur), Eduardo Navarro (responsable culture de l’Institut Cervantes) et Marion Cousin (universitaire, traductrice)
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
14 novembre 2018. Création radio : De l’art de la tapisserie radiophonique.
https://culture.univ-paris-diderot.fr/creation-radio
Entre l’ellipse qui tronque une parole et l’effet Koulechov qui modifie l’émotion d’un fragment par le choix du précédent, le montage est mieux connu pour ses coupes, son intervention sur la continuité du propos, sur sa dimension horizontale. Au lieu de travailler qu’horizontalement, l’atelier radio veut cette année aller plus loin que l’assortiment des couleurs et réfléchir à la verticalité de l’écriture radiophonique, jusqu’à la superposition des couches. La métaphore de la tapisserie pourra être testée comme technique de montage, mais aussi comme manière d’écouter, d’enregistrer, de réécouter…
A partir du fonds sonore de la Théâtrothèque Gaston Baty, les participants pourront procéder à des à-plats, des reconstitutions, des recouvrements, mais aussi des mises en musique tapissières. En association avec l’Invitation à David Christoffel du Festival d’Automne, le jeu consistera à extraire des gestes compositionnels des différents compositeurs programmés le 14 novembre au Théâtre des Abbesses, des modèles à appliquer aux fragments de discours collectés dans la théâtrothèque.
Les montages produits par les participants de l’atelier pourront faire l’objet d’une restitution à la Cité Universitaire de Paris (dans le cadre du séminaire d’Isabelle Barbéris sur le théâtre situé) et d’une mise en ligne sur le site de l’Université Paris-Diderot ou/et du Festival d’Automne à Paris.
David Christoffel
Atelier animé par David Christoffel
Poète et compositeur, docteur de l’EHESS en musicologie spécialiste des rapports entre musique et poésie, producteur radio pour Radio France et la Radio Télévision Suisse, David Christoffel est également directeur d’antenne de La Radio Parfaite pour le Printemps des Arts de Monte-Carlo. Ses créations sonores, productions radiophoniques et études critiques sont recensées sur le site :
http://www.dcdb.fr/
Aucun pré-requis n’est nécessaire, seuls le désir d’une pratique nouvelle et l’engagement sur l’ensemble des séances sont nécessaires.
INFOS PRATIQUES
le lundi de 18h à 21h à partir du 23 septembre
Salle 237c de la Halle aux farines, esplanade Pierre-Vidal Naquet (Paris 13e).
Gratuit sur inscription
Les ateliers Denis Diderot sont ouverts à tous (dans la limite des places disponibles).
Renseignements auprès du service Culture 01 57 27 59 37 // service.culture@univ-paris-diderot.fr
Un atelier proposé par Isabelle Barbéris (MCF HDR en arts du spectacles, UFR LAC) , en partenariat avec le Festival d’Automne à Paris et la Théâtrothèque Gaston Baty
Mercredi 14 novembre, 19h. Atelier du spectateur “théâtre documentaire” #2. Autour du spectacle “Acceso : résistance d’un enfant des rues chiliennes” / Pablo Larraín, Roberto Farías.
! COMPLET !
Débat autour du spectacle.
https://www.maisondesmetallos.paris/2018/07/12/acceso
L’atelier du spectateur est construit sur le même principe qu’un club de lecture. Les participants auront l’occasion de découvrir 6 pièces dans 6 théâtres différents, puis de rencontrer les équipes artistiques.
Ces rencontres permettront de partager les impressions et les sentiments de chacun, lors du rendez-vous du mercredi à la Théâtrothèque, tout en essayant d’explorer les raisons des différents ressentis, construisant ainsi une pensée allant au-delà du simple « J’aime » ou « J’aime pas ».
Cette année, les pièces sélectionnées pour l’atelier tournent toutes autour du thème du théâtre documentaire. Les spectacles qui s’apparentent à ce genre sont le plus souvent créés à partir de documents intimes, d’archives, ou bien d’entretiens et d’enquêtes de terrain…
Cet atelier, ouvert à une quinzaine de personnes, s’adresse à tous les spectateurs aguerris ou débutants !
Zoom sur le théâtre documentaire
« Le théâtre, c’est du présent mis en bouteille », affirme Georges Perros (Papiers collés 1 – 1973), « il est un condensé de la vie, fabriqué et regardé à l’aune des troubles ou des aspirations de chaque époque ». C’est Peter Weiss qui inaugura le premier cette notion de théâtre documentaire avec sa pièce L’instruction, en 1965. Comment peut s’articuler le théâtre, genre fictionnel par essence, avec le documentaire ? De quelle manière se fabrique-t-il ? Quelles sont ses raisons et finalités ? Sonder le passé, témoigner des bouleversements de notre société, mettre en question le réel et le factuel ? Quelle place laisse-t-il au travail du plateau et au jeu de l’acteur ?
Intervenant : Emmanuel Barbeau, assistant ingénieur de la Théâtrothèque Gaston Baty
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
5 novembre 2018, 19h. Cycle théâtre en éducation #14. Chantal Dulibine, “les mains dans le cambouis?”
A l’occasion de la réédition de Coups de théâtre en classe entière et de la parution de Dramaturgies de l’atelier-théâtre 2 : au bonheur des petites formes (Editions Lansman), Chantal Dulibine évoquera, avant une séance de dédicaces, le contenu de ces deux ouvrages.
Une soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean dans le cadre du réseau RITE. En partenariat avec l’Association des Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
Mercredi 24 octobre, 19h. Atelier du spectateur “théâtre documentaire” #1. Autour du spectacle Soleil blanc / J. Bères, Cie Les Cambrioleurs.
! COMPLET !
Débat autour du spectacle. https://trr.fr/spectacles/?soleil-blanc
L’atelier du spectateur est construit sur le même principe qu’un club de lecture. Les participants auront l’occasion de découvrir 6 pièces dans 6 théâtres différents, puis de rencontrer les équipes artistiques.
Ces rencontres permettront de partager les impressions et les sentiments de chacun, lors du rendez-vous du mercredi à la Théâtrothèque, tout en essayant d’explorer les raisons des différents ressentis, construisant ainsi une pensée allant au-delà du simple « J’aime » ou « J’aime pas ».
Cette année, les pièces sélectionnées pour l’atelier tournent toutes autour du thème du théâtre documentaire. Les spectacles qui s’apparentent à ce genre sont le plus souvent créés à partir de documents intimes, d’archives, ou bien d’entretiens et d’enquêtes de terrain…
Cet atelier, ouvert à une quinzaine de personnes, s’adresse à tous les spectateurs aguerris ou débutants !
Zoom sur le théâtre documentaire
« Le théâtre, c’est du présent mis en bouteille », affirme Georges Perros (Papiers collés 1 – 1973), « il est un condensé de la vie, fabriqué et regardé à l’aune des troubles ou des aspirations de chaque époque ». C’est Peter Weiss qui inaugura le premier cette notion de théâtre documentaire avec sa pièce L’instruction, en 1965. Comment peut s’articuler le théâtre, genre fictionnel par essence, avec le documentaire ? De quelle manière se fabrique-t-il ? Quelles sont ses raisons et finalités ? Sonder le passé, témoigner des bouleversements de notre société, mettre en question le réel et le factuel ? Quelle place laisse-t-il au travail du plateau et au jeu de l’acteur ?
Intervenant : Emmanuel Barbeau, assistant ingénieur de la Théâtrothèque Gaston Baty
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
1er octobre 2018, 19h. Cycle théâtre en éducation #13. Théâtre, post-politique et éducation : Le rôle du théâtre dans l’éducation artistique au Chili.
María Lorena Saavedra González, accompagnée et traduite par Gabriela Aranguiz, rendra compte des diverses dimensions du théâtre politique et de l’éducation populaire au Chili. Elle dressera un état des lieux du théâtre politique chilien, en commençant par les moments très importants de l’histoire de ce théâtre pendant la dictature : faire du théâtre à cette époque et sous ces contraintes était déjà un acte politique. C’était un théâtre de résistance.
Puis elle rendra compte du théâtre des années post dictature, de ce temps dénommé « Post-politique, » et de l’importance de l’éducation artistique dans cette époque, qui vise à travers l’éducation populaire à donner une place active aux spectateurs dans le droit fil du « spectateur émancipé » de Jacques Rancière.
María Lorena Saavedra González (Comédienne, chercheuse, enseignante)
Comédienne formée à l’Université de Playa Ancha et Master en Arts avec mention en Théâtre de l’Université Catholique du Chili, actuellement bénéficiaire de la bourse d’étude Conicyt pour poursuivre sa formation doctorale en Philosophie avec mention en Esthétique et Théorie de l’Art à l’Université du Chili.
Elle se spécialise dans les domaines de l’histoire, de la théorie et de la recherche théâtrale. En tant qu’enseignante elle a travaillé pour des Universités au Chili. Membre du comité éditorial de la revue Artescena du Département des Arts Scéniques de la Université de Playa Ancha. Elle a réalisé diverses recherches parmi lesquelles se distingue l’Histoire du Théâtre de Valparaíso, financées par des fonds publics liés à la culture.
Lorena Saavedra, intervient en tant que conférencière, autant dans des congrès théâtraux nationaux qu’internationaux. Ses travaux rendent compte d’une analyse du théâtre contemporain chilien. Elle collabore aussi comme comédienne avec des compagnies théâtrales de Valparaíso et Santiago. Actuellement, elle fait partie du Comité Conseiller de Théâtre du Conseil National de la Culture et des Arts.
Gabriela Aranguiz (comédienne, marionnettiste, metteuse en scène).
Elle se forme au Chili à l’école de théâtre de l’Université Playa Ancha à Valparaiso. En 2004, près diverses rencontres et un stage réalisé avec Jaime Lorca, elle découvre l’outil de la marionnette et se consacre peu à peu au travail du théâtre d’image et de l’objet. Arrivée en France en 2009, elle obtient une Licence Professionnelle théâtre Encadrement d’atelier et un Master II Études Théâtrales à l’Université de la Sorbonne Paris III.
A Paris, elle intervient en tant que comédienne dans différents projets de théâtre et de théâtre d’objet : elle crée deux projets autour du Chili : “Le Chili aux mains nues” au Théâtre aux Mains Nues avec la collaboration d’Eloi Recoin, et « Un Printemps pour le Chili » au Théâtre de Verre. Elle est également intervenue en tant que comédienne-marionnettiste dans la compagnie « Main d’Argile », avec L’Ensemble « Handmade » qui explore la performance in situ musicale et marionnettique, et depuis trois ans elle collabore avec la Cie Le Bouc sur le Toit avec laquelle elle monte sa première mise en scène « Le pays de Rien » de Nathalie Papin avec l’aide à la création de La Ferme Godier et le soutien du Théâtre aux Mains Nues. Elle croise dans son travail et ses recherches les pratiques du jeu d’acteur, la marionnette et le mouvement.
Une soirée organisée par Bernard Grosjean, dans le cadre du réseau RITE, en partenariat avec les Amis de la Théâtrothèque Gaston Baty.
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty
Saison 2017-2018
10-17 août 2018. Congrès international de Cerisy. Valère Novarina : les quatre sens de l’écriture.
Centre culturel international de Cerisy.
“Très longtemps il m’a semblé que tout devait atteindre quatre sens: chaque phrase, chaque réplique, chaque scène de l’Écriture — et y compris mon nom (et y compris mes initiales !)”[1], peut-on lire dans le dernier essai de Valère Novarina, Voix négative précisément. Quels sont les quatre sens possibles de VN: Voie Négative, Voix Négative, Via Novarina, Viande Niée?… Si les pistes ne manquent pas, il convient cependant de s’interroger sur la valeur herméneutique, poétique et critique d’une telle approche: en quoi cette voie onomastique constitue-t-elle un mode opératoire pertinent pour aborder l’œuvre? Comment saisir la quatressence d’une œuvre particulière ou de l’œuvre dans son intégralité (lecture littérale, allégorique, morale et anagogique[2])? Dans quelle mesure l’écriture novarinienne doit-elle être rattachée à la scène de l’Écriture et comment comprendre cette expression dans toutes ses dimensions?
Par ailleurs, ces quatre sens de l’écriture renvoient-ils à quatre points cardinaux qui détermineraient un territoire novarinien? Sont-ils à mettre en relation avec les “quatre langues nourricières”[3] qu’évoque l’écrivain (le hongrois, le dialecte franco-provençal, l’italien valsésian et le latin)? Avec diverses autres langues / langues autres? Peut-on les relier à cette quatrième personne du singulier dont se revendique l’auteur[4]? En quoi cette quatressence scripturale invite-t-elle à explorer les voies poétiques, dramatiques/dramaturgiques, picturales et musicales — mais aussi philosophiques, théologiques? Faut-il donc excéder le quatre?
Tels sont quelques-uns des enjeux que se propose d’approfondir ce premier colloque de Cerisy consacré à l’œuvre d’un écrivain, dramaturge et peintre d’ores et déjà considéré comme un classique de la modernité. Ont répondu présents la plupart des principaux spécialistes et interlocuteurs de Valère Novarina: écrivains, philosophes, traducteurs, universitaires, comédiens et metteurs en scène. C’est dire que, en présence de l’auteur qui interviendra de diverses façons — notamment par des lectures —, seront développés de multiples domaines: théâtre, poésie, philosophie, dramaturgie, peinture, théorie, traduction, culture et langues de l’antiquité, histoire des idées… Pour le plus grand plaisir des passionnés, qu’ils soient professionnels ou amateurs éclairés.
Une manifestation organisée par Fabrice Thumerel, Marion Chénetier et Sandrine le Pors.
Avec le soutien :
– de l’Université d’Artois (Centre de Recherches Textes & Cultures, équipe “Praxis et esthétique des arts”),
– de l’Université de Tours (ICD “Interactions culturelles et discursives” – EA 6297),
– de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 (Institut de Recherche en études théâtrales – EA 3959,
Programme fédératif de recherche Mémoire des arts et des lettres & Théâtrothèque Gaston Baty),
– de Normandie Livre & Lecture,
– des Éditions P.O.L.
– du site Libr-critique
6 juillet 2018. Theatre Summer School 2018 : Les archives de l’acteur.
“1st edition : Exploring the actor”.
Conférence de Céline Hersant.
Que reste-t-il du travail de l’acteur, de sa présence éphémère sur le plateau, de son jeu, de son corps même, une fois le rideau baissé ?
La Théâtrothèque Gaston Baty vous propose une exploration de ses archives iconographiques, audiovisuelles et sonores pour mesurer les conditions d’accès à la mémoire du spectacle vivant et réfléchir à la façon dont on peut aujourd’hui conserver des traces de la représentation théâtrale. De l’estampe à la captation vidéo, quelle vie théâtrale peut-on reconstituer, comment peut-on retracer le parcours d’un acteur ?
5-8 juin 2018. Congrès International de la SIBMAS : Réussir ensemble Participer, partager, coopérer pour le patrimoine du spectacle vivant.
La Théâtrothèque a apporté une aide logistique pour la préparation et la tenue du congrès organisé par la SIBMAS et se déroulant à la Bibliothèque nationale de France et au Centre national du costume de scène.
Rien ne peut se faire en solitaire dans le domaine des arts du spectacle. Toutes les productions ont besoin d’une équipe unissant artistes, techniciens et personnel administratif. Même les one man shows se préparent à plusieurs. A l’inverse on pourrait croire que la vie dans les bibliothèques, les archives et les musées se passe avec pour tout compagnon les livres, les papiers, les œuvres d’art. Les membres de la SIBMAS savent que la réalité est bien différente et que nous ne sommes rien sans nos collègues, nos partenaires et notre public. C’est ce travail en commun que le colloque de 2018 propose d’explorer à la lumière des multiples expériences de nos organismes et des évolutions de nos métiers.
La question de la coopération peut se poser sous différents angles :
Les perspectives offertes par les collections – De longue date, les artistes circulent d’un pays à l’autre et leur passage a pu laisser des traces dans diverses institutions. On peut penser aux grandes tournées de Sarah Bernhardt comme aux productions du Cirque du Soleil. Les archives se trouvent parfois éclatées comme les différents fonds Edward Gordon Craig, Max Reinhardt ou les Ballets suédois. Comment rendre accessibles et compréhensibles ces ensembles conservés dans des organismes différents ? Expositions ? Publication d’inventaires collectifs ? Portails de ressources en ligne ? Simples renvois d’une base de données à une autre ? C’est un des défis à relever dans un paysage numérique où les grands réservoirs de données – moteurs de recherche et bibliothèques numériques – n’ont pas nécessairement la finesse et la pertinence attendues par les chercheurs.
Les relations avec les usagers – chercheurs, artistes et grand public – peuvent être considérées comme le deuxième champ d’exploration et d’innovation pour travailler ensemble. Longtemps le public a été tenu éloigné des réflexions sur les services et les pratiques des institutions patrimoniales. Les offres se construisaient avec beaucoup de dévouement mais sans consulter préalablement les usagers. Aujourd’hui les outils se sont multipliés pour favoriser le dialogue et l’élaboration commune de services. Des simples enquêtes auprès des publics aux réflexions participatives, en passant par la production et l’enrichissement de données, beaucoup de chantiers se sont ouverts dont les répercussions dans les métiers peuvent être importantes, particulièrement dans le domaine des arts du spectacle dont les collections sont multiformes et complexes à aborder.
Les partenariats – D’un point de vue plus structurel, leur mise en place est le fruit de l’envie mais aussi de la nécessité de travailler ensemble, qu’il s’agisse de partenariats entre institutions patrimoniales, ou entre maisons de spectacles et, universités, bibliothèques ou musées, ou encore de partenariats avec des entreprises privées dans le cadre de mécénat. Qu’ils soient mis en place à l’échelle locale, nationale ou internationale, ces accords de coopération ont leurs atouts mais aussi leurs contraintes. Le résultat obtenu est-il toujours à la mesure de l’effort consenti pour signer un accord de coopération ? Sans parler des collaborations imposées par les administrations culturelles ou les gouvernements, notamment les fusions d’organismes jusqu’alors indépendants.
2 juin 2018. Participation au 1er Salon de la revue de théâtre.
Organisé par Revue Frictions et La Générale Nord-Est.
Présentation des collections de périodiques de la Théâtrothèque Gaston Baty par Céline Hersant et du Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur les Revues de Théâtre (GRIRT) de la Sorbonne nouvelle, par Marco Consolini et Sophie Lucet.
7 juin 2018. Cycle théâtre en éducation #12. Le théâtre en milieu carcéral : expériences, témoignages
Suite l’annulation de la rencontre initialement programmée le 3 mai conséquente aux mouvements étudiants contre la loi ORE et la fermeture administrative de l’université de la Sorbonne nouvelle, la Théâtrothèque Gaston Baty vous propose cette nouvelle date pour la rencontre-débat sur “Le théâtre en milieu carcéral en France aujourd’hui : expériences, témoignages”, au Théâtre Paris-Villette.
Avec la participation de Michel Azama, Valérie Dassonville, Violaine De Carné, Luca Giacomoni, Cédric Jacquemont, Nicolas Judelewicz, Marion Lachaise, Marie Langrée, Sandrine Lanno, Irene Muscari, Arnaud Préchac, Enzo Verdet
Une manifestation organisée par les étudiants de la Licence Professionnelle « Encadrement d’Ateliers de Pratique Théâtrale », coordonnée par Marco Consolini.
14-28 mars 2018. Accueil du Festival “A contresens”, organisé par l’ATEP3.
12 mars 2018. Cycle théâtre en éducation #11. Comment le théâtre vient aux Sciences de l’éducation ? Rencontre avec Sylvie Fontaine.
Cette intervention permettra de souligner la richesse mais aussi les tensions de la relation entre le Théâtre et l’École (française) et d’expliquer comment les recherches en sciences de l’éducation s’emparent du théâtre, soit comme pratique au service du développement des compétences professionnelles des enseignants, soit comme métaphore pour dire la « scène pédagogique ». On montrera ainsi notamment comment Rousseau, dans ses mises en scène pédagogiques de l’ÉMILE, peut aider à penser la théâtralité du métier d’enseignant, encore aujourd’hui.
Sylvie Fontaine est ex-responsable du pôle théâtre-éducation au Nouveau Théâtre d’Angers et PRAG LETTRES à l’ESPE (École supérieure du professorat et de l’éducation) Pays de La Loire, site d’Angers.
Auteure d’une thèse de doctorat en Sciences de l’Education : Vers la notion de théâtralité pédagogique : une modélisation à partir de l’Emile de Rousseau.
Soirée présentée par Bernard Grosjean, dans le cadre du réseau RITE.
16 mars 2018. Journée d’études : Du plateau à l’archive, traces et patrimoine du spectacle vivant
Amphis B, D02 et D03
Comment conserver la trace du phénomène spectaculaire, par nature éphémère ? À travers une mise en valeur des collections patrimoniales de la Théâtrothèque Gaston Baty, de l’Institut d’Études Théâtrales et d’autres institutions de prestige comme le département des Arts du spectacle de la BnF, les Archives Nationales et la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, chercheurs, artistes et professionnels des bibliothèques et musées en arts du spectacle s’interrogent sur la constitution d’un réseau national et international autour de la thésaurisation du spectacle vivant. Cette journée sera l’occasion d’évoquer la figure tutélaire de Gaston Baty, metteur en scène et marionnettiste, dont les collections sont conservées dans diverses institutions spécialisées.
Les arts du spectacle à l’université : une bibliothèque, un champ disciplinaire
9h : inauguration de l’exposition à la Théâtrothèque Gaston Baty (TGB)
AMPHI B
9h30 : La naissance de la discipline Études théâtrales et de la Théâtrothèque Gaston Baty. Conférence inaugurale de Sylvie Chalaye (IET)
10h-11h30 : « L’offre spécialisée : recherche, documentation et pédagogie en Études théâtrales »
Table ronde animée par Aurélie Mouton-Rezzouk (IET) avec Louise Guy (Université du Québec à Montréal), André Deridder (Université Catholique de Louvain, Belgique), Céline Hersant (Université de la Sorbonne Nouvelle, TGB).
11h30 : discussion
(12h00-14h : pause déjeuner)
Traces de l’expérience de plateau : la pensée de l’archive par les praticiens
AMPHI D02
14h : Artiste invité : Marcel Bozonnet. « Penser l’histoire du théâtre depuis le plateau ». Dialogue animé par Céline Hersant, suivi d’un échange avec le public.
15h30 – 16h30: pause tea-time à Gaston Baty, autour de l’exposition.
Où est donc Gaston Baty ? l’artiste en collections
AMPHI D03
16h30- 18h30 : Le fonds Gaston Baty dans les bibliothèques Arts du spectacle
Table ronde animée par Béatrice Picon-Vallin (CNRS) et Aurélie Mouton-Rezzouk (IET), avec Gérard Lieber, Joël Huthwohl (BNF), Agathe Sanjuan (Comédie-Française), Pauline Girard (BHVP), Brigitte Sanvoisin (Musée des Arts de la Marionnette, Musées Gadagne), Céline Hersant (TGB)
12-16 mars 2018. Exposition : “Fonds et merveilles de la Théâtrothèque Gaston Baty”.
Exposition d’archives issues des collections de la Théâtrothèque Gaston Baty, des archives du théâtre de Chaillot conservées aux Archives Nationales et à la BnF, conçue par les étudiants du séminaire de master « Mémoires du spectacle vivant », animé par Catherine Treilhou-Balaudé et Aurélie Mouton-Rezzouk, en collaboration avec Céline Hersant et la Théâtrothèque Gaston Baty, la BnF, les Archives Nationales et le projet ANR ECHO (THALIM, UMR CNRS).
Les archives conservées au sein des bibliothèques patrimoniales dédiées aux Arts du spectacle, constituées de documents inédits et d’unica d’une grande diversité, restent souvent une source documentaire méconnue.
L’exposition met en évidence le travail d’enquête auxquelles les archives peuvent se prêter en montrant ainsi l’articulation forte, dans le champ des études théâtrales, entre l’enseignement, la recherche, et les lieux de conservation du patrimoine spectaculaire, travaillant toutes en réseau.
9 mars 2018. Semaine des Arts 2018. Conférence-projection : Pablo Reinoso, photographies du Mahâbhârata de Peter Brook (Avignon, 1985).
A l’occasion de la Semaine des Arts et des médias organisée par l’UFR Arts et Médias de la Sorbonne nouvelle, nous vous convions à une série de manifestations autour des archives et de la conservation du patrimoine du spectacle vivant.
Conférence-projection en présence de Pablo Reinoso, animée par Maëlle Puéchoultres, étudiante en Master d’Études théâtrales, avec la complicité de George Banu, professeur émérite à l’Institut d’Études théâtrales.
Présent lors de répétitions et de représentations du Mahâbhârata, Pablo Reinoso, photographe de théâtre dans les années 80, sculpteur et designer, fait transparaitre à travers son objectif une forme indienne qui semble descendue du ciel pour arriver dans les carrières d’Avignon, invitant les communautés à se rassembler au sein de l’ espace vide cher à Peter Brook, pour entendre ce poème immémorial et viscéralement scénique.
Les tirages appartiennent à la Théâtrothèque Gaston Baty et certains d’entre eux seront visibles dans l’exposition Mémoire vivante. Fonds et merveilles de la Théâtrothèque Gaston Baty, événement de la Semaine des Arts & médias, à partir du 12 mars 2018.
6 mars 2018. Rencontre et lecture par Laurent Charpentier et Philippe Minyana.
A l’occasion de la parution de “21, rue des Sources” et “L’Arbre” aux éditions de l’Arche, nous vous proposons de rencontrer Philippe Minyana et son complice comédien Laurent Charpentier.
Philippe Minyana a écrit plus de trente-cinq pièces, des livrets d’opéra et des pièces radiophoniques. Il était auteur associé au Théâtre Dijon-Bourgogne entre 2001 et 2006.
Ses textes lui ont valu de nombreux prix – Prix SACD pour Inventaires, nomination Molières 1988 comme meilleur auteur ; nomination Molières 2006 comme meilleur auteur pour La Maison des morts ; Prix de la critique musicale et nomination Molières 1991 pour le meilleur spectacle musical (Jojo).
13 février 2018. Cycle théâtre en éducation #10. Troubles du comportement, handicap et animation théâtrale.
Regards croisés sur les pratiques théâtrales avec les personnes souffrant de troubles du comportement et les personnes en situation de handicap.
Valérie BRAL
Comédienne de formation, elle enseigne le théâtre auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes depuis 25 ans au sein de théâtre, école, association culturelle ou mairie.
Elle encadre depuis octobre 2012 des ateliers clowns auprès d’adultes atteints de handicap mental, résidents internes ou externes de La Maison de Vaubrun à Les Ulis (91) et depuis 2016, au Foyer Vigne et Tilleuls de Gometz-le-Châtel. Cet atelier se déroule 2 heures hebdomadaires sur 30 semaines, à l’Ecole des Arts de Marcoussis. Il donne lieu à 2 représentations publiques minimum.
A travers son parcours d’artiste-enseignante, elle retracera la construction de sa pédagogie avec ce public au fil de ces 5 années. Comment les aider à construire leur clown ? Comment le rituel de chaque séance les met en confiance et les emmène petit à petit, vers la liberté d’être eux-mêmes, libres du regard des autres ?
Stéphanie PIMPANEAU
Ancienne étudiante de la licence pro, elle donne des ateliers de pratiques théâtrales auprès de publics divers et variés depuis une quinzaine d’années.
Elle parlera des ateliers qu’elle dispense à des adultes atteints de handicap mental. Ils se déroulent au Foyer d’Eole et au Centre d’Accueil de Jour d’Eole à Versailles (un atelier de 2h avec les résidents du foyer et un atelier de 2h avec les externes du CAJ, chacun hebdomadaire).
Ces ateliers, initialement de théâtre, sont depuis un an axés totalement sur le clown. Elle nous expliquera les raisons de cette orientation ; elle nous précisera le déroulement d’un atelier type et elle témoignera de ce que cette pratique apporte à ces personnes ainsi que des limites de cette pratique avec ce public spécifique.
Michel CHARPENTIER
Ancien étudiant de la licence pro, ses ateliers se déroulent dans le cadre de son travail au sein de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) Jacques Prévert à Châtenay-Malabry (92 sud).
Il les pratique depuis 2014, une à deux fois par semaine, auprès de jeunes de 7 à 13 ans atteints de troubles du comportement. Il évoquera essentiellement son cadre de travail et ses axes de cadrage et d’animation des ateliers, avec un petit détour par les sports de combat pour évoquer le regard, la distance et le corps et les rituels.
Soirée présentée par Bernard Grosjean, dans le cadre du cycle “Théâtre en éducation”.
7 février 2018. Ecrire vers : le processus de création. Rencontre avec Julien Daillère.
Rencontre avec Julien Daillère, comédien, scénariste, auteur dramatique.
Formé dans une approche issue de la pédagogie de Jacques Lecoq, il crée la compagnie La Traverscène en 2006 pour jouer un de ses premiers textes, « Les contes de la petite fille moche », mis en scène par Patricia Koseleff. Ce premier spectacle, largement salué par la presse, a été présenté près de 250 fois en France. En parallèle de ses activités de comédien et scénariste, il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre dont « Suis-je donc…? », publiée aux Cahiers de l’Égaré – La Collection privée du Capitaine en 2016. Dernièrement, il travaille avec la metteuse en scène Linda Duskova sur la ré-écriture du spectacle « Tue, hais quelqu’un de bien », présenté à la Gaîté Lyrique dans le cadre du Festival Impatience 2017. En 2018, il s’essaie à la performance avec « Cambodge, Se souvenir des images » à Anis Gras, le lieu de l’autre. Depuis 2015, il étudie les processus de création et réception de l’œuvre scénique à travers la métaphore digestive, dans le cadre d’un doctorat à l’Université des Arts de Târgu Mureș (RO), en cotutelle avec l’Université de Cergy-Pontoise.
NB : cette soirée sera doublée en Langue des signes par les étudiants de l’Ecole Sup des Interprètes et Traducteurs (ESIT, Paris 3).
6 février 2018. Cycle théâtre en éducation #9. La “non-école” du Teatro delle Albe de Ravenne. Rencontre avec Marco Martinelli.
Marco Martinelli, cofondateur avec Ermanna Montanari du Teatro delle Albe de Ravenne, est aujourd’hui l’un des acteurs majeurs du théâtre italien contemporain. Auteur de nombreuses pièces originales et de réécritures de classiques, il a reçu plusieurs prix internationaux, dont à quatre reprises le prix UBU. Certains de ses textes – Bruits d’eau, La Plage de Daura, Salmagundi – ont été publiés en français aux éditions Lansman et L’Amandier. En janvier 2018, Alternatives théâtrales éditions publie Se faire lieu, brèche dans le théâtre en 101 mouvements, un texte-manifeste où Martinelli expose par touches fragmentées et asymétriques sa conception esthétique, intime et politique du théâtre.
Le Teatro delle Albe, qu’il dirige encore aujourd’hui, développe une intense activité de productions et a conçu la Non scuola (Non-école), une pratique théâtrale et pédagogique très originale en lien avec les collégiens et les lycéens, exportée un peu partout en Italie (Naples, Sicile, etc.) et dans le monde (Belgique, Sénégal, Brésil, Etats-Unis, etc.). Dans un livre récent, Aristofane a Scampìa (Aristophane à Scampìa… Scampìa étant la banlieue de Naples tristement connue pour les guerres de la Camorra, où la Non-école s’est implantée en 2005), Marco Martinelli raconte son expérience pédagogique et théâtrale centrée sur les adolescents, ces « êtres tordus, tortueux, écorchés, émouvants et plein de désirs infinis », qui sont pour lui l’incarnation de Dionysos.
http://www.teatrodellealbe.com
Soirée présentée par Bernard Grosjean et Marco Consolini, dans le cadre du reseau RITE.
25 janvier 2018. Cycle La mémoire du théâtre #2. La nouvelle génération de comédiens.
Dans le cadre du cycle “La mémoire du théâtre”, Savannah Macé, critique de théâtre, vous propose une table ronde avec trois comédiens : Alexie Ribes, Lionel Lingelser et Alexis Moncorgé.
22 janvier 2018. Cycle théâtre en éducation #8. Des héritages aux innovations : quels modèles pour les ateliers-théâtre ?
Rencontre avec Jean-Pierre Ryngaert, professeur émérite à la Sorbonne nouvelle.
Spécialiste des écritures dramatiques contemporaines et d’une façon plus générale des questions de dramaturgie, Jean-Pierre Ryngaert s’intéresse également à l’enseignement du jeu et aux relations entre les savoirs et la scène. C’est ainsi qu’il a collaboré auprès du Ministère de l’Éducation nationale au lancement des
classes “Théâtre” dans le secondaire, qu’il a ouvert et dirigé le Théâtre Universitaire de Nantes (à vocation étudiante et à vocation professionnelle), animé des stages de formation au jeu théâtral en
Europe, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. Il a écrit de nombreux articles et ouvrages sur les questions du théâtre-éducation. Il enseigne actuellement à l’ERAC de Cannes.
Soirée présentée par Bernard Grosjean, dans le cadre du cycle “Théâtre en éducation”.
11 décembre 2017 : Cycle théâtre en éducation #7. Les pratiques en conservatoire avec les adolescents.
Qu’est-ce qu’un artiste-enseignant spécialisé ? Qu’est-ce que la nature du travail en conservatoire ? Quelle complémentarité avec les autres acteurs de l’éducation et de l’intervention artistique sur un territoire Comment envisage-t-on le travail avec les collégiens en fonction de quel territoire ?
Ces questions seront abordées autour de l’exemple du travail de l’ANPAD, Association Nationale des Professeurs d’Art Dramatique, dirigée par Eric Houguet et de l’expérience de terrain d’Armelle Bossière, professeur au Conservatoire de Wissous..
Intervenants :
Eric Houguet est metteur en scène, comédien et formateur. Il est professeur d’art dramatique au CRR de Dijon et chargé d’enseignement à l’Université de Rennes 2. Il est président de l’ANPAD.
Armelle Bossière est comédienne, auteure, dramaturge. Elle enseigne au conservatoire de Wissous (91) et en Licence Pro d’encadrement d’ateliers de pratique théâtrale.
Soirée présentée par Bernard Grosjean dans le cadre du cycle “Théâtre en éducation”, réseau RITE.
6 décembre 2017 : Exposer le spectacle vivant : Chéreau et l’opéra.
Rencontre avec Pénélope Driant, conservateur au département Musique de la BNF, co-comissaire de l’exposition “Patrice Chéreau :
Mettre en scène l’opéra”, du 18 novembre 2017 au 3 mars 2018
Bibliothèque-musée de l’Opéra.
À travers une centaine de documents issus des collections de la BnF, de l’IMEC et de collections privées (manuscrits, correspondance, dessins, maquettes, photographies…), l’exposition invite à explorer les processus de création mis en oeuvre pour l’opéra et interroge la spécificité du travail de Chéreau pour la scène lyrique : direction des chanteurs, dialogue avec les chefs d’orchestre, concepteurs lumières et costumes. Elle confronte aussi les diverses influences artistiques qui sous-tendent le choix des décors, conçus avec le scénographe Richard Peduzzi comme de véritables agents du drame en train de se jouer.
Soirée présentée par Catherine Treilhou-Balaudé et Aurélie Mouton-Rezzouk (Institut d’Etudes Théâtrales).
4 décembre 2017. Rencontre avec Didier Bezace, animée par Julia Gros de Gasquet.
Co-fondateur du théâtre de l’Aquarium en 1970 à la Cartoucherie aux côtés de Jean-Louis Benoît et Jacques Nichet, ancien directeur du théâtre de la Commune d’Aubervilliers (1997-2013), Didier Bezace a marqué de son empreinte la scène contemporaine tant par son travail de metteur en scène, d’acteur que de directeur de structure théâtrale.
Il est actuellement à l’affiche au Théâtre de l’Atelier pour la mise en scène du « Cas Sneijder » avec Pierre Arditi (nommé aux Molières 2017).
Il est l’auteur de « D’une noce à l’autre – Un metteur en scène en banlieue », publié aux Solitaires intempestifs en 2013.
20 novembre 2017 : Cycle théâtre en éducation #6. La médiation artistique et l’école : le cadre et ses limites.
Rencontre avec Annick Eschapasse, docteur en psychologie clinique et psychanalyste.
Depuis 1975, Annick Eschapasse propose une approche originale de soins psychothérapeutiques par le biais d’ateliers de création artistique. Ses nombreux voyages d’études sur les traditions masquées et maquillées, sa recherche en psychologie clinique sous la direction de Didier Anzieu, sur le corps et le jeu dans la constitution de l’identité ainsi que ses multiples expériences professionnelles externalisées l’ont menée avec Smaïn Hadjadj à la création, en 1987, de l’association Arcréation-Mot de Passe et à répondre à de nombreuses sollicitations sur les terrains de la formation et de l’intervention par le biais des médiations artistiques notamment dans le traitement des conduites à risques.
Rencontre animée par Bernard Grosjean dans le cadre des rencontres du réseau RITE.
17 novembre 2017 : Journée d’étude « La poésie : une indiscrète sur la scène contemporaine ? »
Alors qu’elle est de plus en plus fréquente dans les discours d’artistes et dans ceux des critiques de théâtre, la poésie semble faire « irruption » dans l’écriture théâtrale et dans la création scénique contemporaine, quand elle n’y fait pas « intrusion » (Patrice Pavis). Quels enjeux recouvre cette indiscrétion supposée de la poésie dans le théâtre depuis les années 2000 ? Dans quelle mesure la poésie manque-t-elle au théâtre d’une retenue, d’une réserve qu’on lui prête aisément ?
Sans définir a priori la poésie de façon générique ou essentialiste, nous postulons avec Jean-Luc Nancy que « la poésie ne coïncide pas avec elle-même : peut-être cette non-coïncidence, cette impropriété substantielle, fait-elle proprement la poésie » (Résistance de la poésie, 1997). Il s’agit alors de saisir cette « non-coïncidence », en sondant quelles sont les manifestations concrètes de la poésie dans la création théâtrale contemporaine. Comment le théâtre contemporain est-il physiquement investi par la poésie ? Cette « impropriété » qui ferait la poésie, que crée-t-elle sur le plan de la dramaturgie, de la mise en scène, des créations sonore, scénographique, lumineuse ou encore sur le plan de la réception ?
En tant qu’hypermédia, le théâtre est capable d’incorporer tous les médias et tous les arts, sans non plus être dépendant de cette intégration. Comment le cinéma, la danse, la musique, les arts plastiques invitent-ils à faire sentir et à partager une poésie théâtrale ? En quoi la poésie advient-elle au théâtre par la performance des corps ? Comment les théâtres, voire les dramaturgies documentaires travaillent-ils ces éléments hétérogènes pour qu’en jaillisse une poésie qui précise le « réel » et son partage ? Dans le cadre de cette journée de réflexion, les intervenants et les participants discuteront de ces questions et interrogeront le statut de la poésie dans les oeuvres de Myriam Marzouki, Koffi Kwahulé, Pina Bauch, Joris Lacoste, Alberto Pimenta, Valère Novarina entre autres.
Une manifestation organisée par Alexandra Moreira da Silva, Cyrielle Dodet et Simon Marlet.
Institut d’Etudes Théâtrales (IET), groupe de recherche de l’Institut de Recherche en Etudes Théâtrales (IRET), en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
16 novembre 2017 : Théâtre & poésie : lectures de textes de et par Catherine Gil Alcala.
Performance suivie d’une rencontre autour des livres de Catherine Gil Alcala, auteur et artiste pluridisciplinaire, publiés aux Éditions La Maison Brûlée.
La presse en parle :
“… Oui, nous sommes bien dans un théâtre de chair, dans une création organique dont la langue est le mouvement de macération, qui se trouve en phase avec des forces dionysiaques, ivres, Ménades qui courent et se défont, dans une sorte de tragédie eschylienne…”
D. Ayres, La Cause Littéraire
“…Cosmogonie individuelle, l’inspiration de Catherine Gil Alcala est de ces aérolithes mentaux où notre réalité se retrouve métamorphosée, transfigurée, au point phosphoreux de son Théâtre Poésie animé par le souffle protéiforme d’une pensée magique…”
MCDEM, La Cause Littéraire
“… la poésie de Catherine Gil Alcala s’apparente à une généalogie matriarcale. Son écriture ciselée est marquée des malheurs de l’être féminin abandonné à son sort dans un univers qui le surpasse, le détermine en le violentant… “
D. Sahyouni, Le Pan poétique des muses
“..un travail du langage, comme un travail de forge, mais aussi avec finesse, comme un théâtre de souffleur de verre…”
D. Ayres, Reflets du Temps
24 octobre 2017. Cycle La mémoire du théâtre #1. Du texte à la scène aujourd’hui.
Dans le cadre du cycle “La mémoire du théâtre”, Savannah Macé, critique de théâtre, vous propose une table ronde avec trois auteurs dramatiques : Nicolas Doutey, Thierry Illouz, Michel Simonot.
Du texte à la scène, de la scène au texte : comment s’invente aujourd’hui la création contemporaine sur la page et sur le plateau.
17 octobre 2017 : Photographier la marionnette.
Rencontre avec Marinette Delanné, photographe de scène, et Naly Gérard, journaliste, à l’occasion de la parution de “Ilka Schönbein, un théâtre charnel” (photographies de Marinette Delanné, texte de Naly Gérard (éditions De L’oeil, 2017).
Réalisées durant plus de vingt ans, ces photographies témoignent du travail artistique d’Ilka Schönbein, marionnettiste, comédienne et danseuse, ainsi que celui de sa compagnie. Le texte éclaire le lien entre l’artiste et la photographe.
16 oct.-4 nov. 2017 : Exposition de photographies de marionnettes, par Marinette Delanné, dans la salle de lecture de la Théâtrothèque.
19 octobre 2017 : Cycle théâtre en éducation #5. Art-thérapie auprès des personnes exilées : construire un socle par la marionnette.
Rencontre avec Céline Dely, directrice et metteur en scène de la Compagnie des Choses. Soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean.
Saison 2016-2017
4-7 juillet 2017 : exposition des travaux des Licences professionnelles Costumes et Scénographie dans la salle de lecture de la Théâtrothèque et accueil des jurys de diplômes.
20 mai-30 octobre 2017. Exposition « Fernand Léger : le Beau est partout », Centre Pompidou-Metz.
Prêt de lithographies originales de Fernand Léger au Centre Pompidou Metz à l’occasion de la rétrospective Fernand Léger.
18 avril 2017 : Cycle théâtre en éducation #4. L’atelier-théâtre en prison : une expérience pédagogique.
Rencontre avec Gianfranco Pedulla, metteur en scène et historien du théâtre, directeur du Teatro Popolare d’Arte. Soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean.
23 mars 2017 : Le théâtre des femmes sous l’Ancien Régime : rencontre avec Aurore Evain.
Aurore Evain est spécialiste du théâtre du XVIIIe siècle. Rencontre à l’occasion de la mise en scène du matrimoine théâtral et du spectacle «Le Favori », de Madame de Villedieu (1665)
On lui doit l’anthologie en 5 volumes : “Théâtre de femmes de l’Ancien Régime”, en collaboration avec Perry Gethner & Henriette Goldwyn
(Publications de l’Université de Saint-Étienne, Collection « la cité des dames »).
Les cinq volumes de cette anthologie au format poche présentent une trentaine d’autrices de théâtre nées sous
l’Ancien Régime, dont la production s’étend des années 1530 (la reine de Navarre, première dramaturge connue à
ce jour), jusqu’aux dernières productions théâtrales de Mme de Staël-Holstein (1811). En tout, une cinquantaine
de pièces qui retracent l’Histoire du théâtre à travers la production de ses autrices, dans les différents genres
dramatiques où elles se sont illustrées : comédies, tragédies, tragi-comédies, pastorales, drames, proverbes
dramatiques… Les registres couvrent aussi bien la scène professionnelle que le théâtre amateur, dans des
domaines aussi variés que les comédies religieuses de Marguerite de Navarre, le théâtre d’éducation de Mme de
Genlis ou les pièces politiques révolutionnaires d’Olympe de Gouges. Presque toutes ces pièces ont été jouées, et
près de la moitié ont été représentées sur les scènes de la Comédie-Française ou de la Comédie-Italienne. C’est
donc tout un pan du répertoire dramatique français qui est ainsi remis à jour, offrant là une nouvelle page de
l’histoire littéraire des femmes sous l’Ancien Régime, encore méconnue malgré les recherches de plus en plus
nombreuses menées au cours de la dernière décennie. A travers les pièces de théâtres de ces autrices,
professionnelles ou amatrices, se fait également entendre la voix de femmes décidées à braver l’interdit
traditionnel d’un genre dit « mâle », pour accéder à la parole publique et à la mise en scène des rapports de sexe
dans l’espace social et politique que constituait le théâtre de l’Ancien Régime.
21 mars 2017 : Cycle théâtre en éducation #3. Écrire pour et avec l’atelier-théâtre : rencontre avec Flora Donars, Pauline Guillerm et Marie Rey.
Soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean.
13-30 mars 2017. Accueil de 3 spectacles dans le cadre du Festival « À Contresens », organisé par l’ATEP 3.
Compagnies « En mauvaise compagnie », « Anti-projet » et « Etat de danse ».
13-18 mars 2017. Semaine des Arts. Exposition de maquettes et de costume des Licences professionnelles.
Exposition dans la salle de lecture de la Théâtrothèque. Cocktail en présence de Jack Lang, le 18 mars.
En partenariat avec l’UFR Arts & Médias, et avec l’aide de Muriel Delamotte et Claire Chavanne.
28 février 2017. Cycle théâtre en éducation #2. Les masques peints sur le visage : l’éducation par l’art. Rencontre avec Florence Chantriaux.
Rencontre avec Florence Chantriaux, autour de ses animations au sein de L’atelier Masques Peints sur le visage à destination des jeunes et des adultes. Son enseignement se situe au carrefour d’un cours d’ethnologie ou d’histoire de l’art, d’art plastique et de théâtre.
Professeur Technique à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, formatrice à Arcréation, membre actif du réseau Pratiques Culturelles des C.E.M.E.A. de 1985 jusqu’en 2010, Florence Chantriaux s’est spécialisée dans le domaine de l’éducation par l’art et la culture.
Elle contribue à l’organisation d’actions d’éducation artistique dans le cadre du Festival d’Avignon et du Printemps de Bourges.
Soirée présentée par Bernard Grosjean.
3 février 2017. Remise des diplômes de Licence Professionnelle “Encadrement d’ateliers”. Cérémonie pour les diplômés de la promotion 2015-2016, encadrée par Marco Consolini et Bernard Grosjean.
17 janvier 2017. Cycle théâtre en éducation #1. Éducation populaire et théâtre-éducation » : rencontre avec Jean Bauné.
Jean Bauné est éducateur et a passé sa vie à accompagner et à former jeunes et adolescents par la pratique théâtrale.
Soirée organisée et présentée par Bernard Grosjean.
15 décembre 2016. Théâtre * Poésie : rencontre avec Catherine Gil Alcala.
Auteur, metteur en scène, performeuse, Catherine Gil Alcala a longtemps “entre la poésie, le théâtre, la musique, les arts plastiques… Expérimenter en toute liberté pour traduire le langage de l’inconscient, de la folie… sont ses thèmes de prédilection.
Ses derniers textes sont publiés aux éditions La Maison Brûlée “Zoartoïste et autres textes” (2016), “La Tragédie de l’âne suivi de Les Farces philosophiques” (2016), “James Joyce fuit… Lorsqu’un Homme Sait Tout à Coup Quelque Chose suivi de Les Bavardages sur la Muraille de Chine” (2015).
Rencontre avec l’auteur, et lectures par Violette Pouzet-Roussel, Lord Eraze et Catherine Gil Alcala. En partenariat avec les éditions La Maison Brûlée.
25 novembre 2016. Débat : le théâtre jeune public.
Nous vous proposons un débat autour des enjeux du théâtre jeunesse : répertoire, création, particularité de l’écriture à destination des enfants ou des adolescents, politiques de programmation, questions sur la sensibilisation du jeune public aux écritures théâtrales. Avec Valérie Dassonville (co-directrice du Théâtre Paris-Villette), Marie Colombier (chargée de communication à Théâtre Paris-Villette) et Joseph Danan (universitaire, auteur dramatique). Rencontre organisée par Marie Sorel.
16 novembre 2016. Rencontre avec Daniel Mesguich et projection du documentaire “Il était une fois Hamlet et Ophélie à Shangai”, réalisé par Ellénore Loehr, à l’occasion de la création d’Hamlet, en Chine. Soirée présentée par Gilles Declercq.
15 novembre 2016. Salut à Michel Corvin.
Soirée en l’honneur de Michel Corvin, disparu en 2015, ancien professeur en Etudes théâtrales, auteur de nombreux ouvrages sur le théâtre et maître d’oeuvre du “Dictionnaire encyclopédique du théâtre”. Amis, collègues, anciens étudiants, venez partager ce moment festif avec nous.
10 novembre 2016. Un “théâtre martien” : Luca Ronconi.
En amont du colloque “Luca Ronconi, maître d’un théâtre sans limites” (Paris, 1er décembre 2016 à l’Istituto Italiano di Cultura et 2-3 décembre 2016 au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique), nous vous proposons une rencontre autour de l’un des spectacles de Ronconi, “Les derniers jours de l’humanité”, à partir de l’oeuvre de Karl Kraus.
Rencontre animée par Giulia Filacanapa et Erica Magris en présence de Jean-Louis Besson (Université Paris Ouest Nanterre), Henri Christophe (traducteur) et Gérald Stieg (Université Paris 3). Venez découvrir le spectacle en images et débattre avec des spécialistes !
Luca Ronconi (1933-2015) occupe une position unique au sein des scènes italiennes, irréductible aux paradigmes critiques du théâtre d’art et du théâtre expérimental. Acteur d’abord pour de grands metteurs en scène tels que Luchino Visconti et Luigi Squarzina, metteur en scène de centaines de spectacles de théâtre et d’opéra, il a aussi marqué les scènes italiennes en tant que directeur d’institutions (Biennale Teatro à Venise, Teatro Stabile di Roma, Teatro Stabile di Torino et, depuis la mort de Giorgio Strehler, Piccolo Teatro di Milano), inventeur de modalités de création innovantes (Laboratorio di Prato, Progetto Domani à Turin), pédagogue formateur de plusieurs générations d’acteurs. Néanmoins, il déclarait ne pas se reconnaître dans les appellations de maître – « je n’ai rien de précis à transmettre », affirmait-il – et de créateur, auteur de spectacles, mais préférait se définir un « ordonnateur de matériaux » car « le théâtre est avant tout un travail de collaboration ». Cette approche à l’apparence modeste de l’art de la mise en scène se fonde en réalité sur une vision totalisante, grandiose, « reconnaissante » du théâtre qui est, pour lui, « un processus de connaissance développé à travers l’expérience ».
[Extrait de la présentation du colloque “Luca Ronconi, maître d’un théâtre sans limites”]
Lieu : Théâtrothèque Gaston Baty, 14h-19h
4 novembre 2016. Le théâtre jeune public. Rencontre avec Claire David, éditrice chez Actes Sud-Papiers, organisée par Marie Sorel et Céline Hersant.
Saison 2015-2016
2 juin 2016. Daniel Lemahieu. Hommage au pédagogue, dramaturge et auteur dramatique, disparu la même année, au Théâtre du Mouffetard. Mise en voix de sa dernière pièce, Squat ta vie d’abord.
18 mai 2016. Jacques Lassalle : Mettre en scène, contextes et transmissions. Table ronde, salle de la coupole, Comédie Française. La Théâtrothèque Gaston Baty de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 assure la conservation des monographies imprimées et des archives audiovisuelles de Jacques Lassalle, confiées à l’Institut de Recherche en Etudes Théâtrales (IRET). Auteur, comédien, metteur en scène, directeur du Théâtre National de Strasbourg de 1983 à 1990, puis administrateur général de la Comédie-Française de 1990 à 1993, Jacques Lassalle a mis en dépôt un nombre considérable d’archives représentant les traces matérielles laissées par l’art et le métier de metteur en scène, sur l’étendue d’une carrière riche et variée. En collaboration avec l’IRET et la Théâtrothèque, l’ENEAD (Enseignement Numérique et à Distance), investi dans sa mission de valorisation des archives à l’ère du numérique, a souhaité donner carte blanche à Jacques Lassalle. Organisateurs : Céline Hersant, Olivier Lumbroso et Eve-Marie Rollinat Levasseur, avec le soutien de l’IRET et de la Théâtrothèque Gaston Baty, EA 2288 – Didactique des langues, des textes et des cultures (DILTEC).
14 avril 2016. Le théâtre bref de Max Aub. Rencontre autour de l’oeuvre de Max Aub (1903-1972), auteur dramatique, romancier, essayiste et critique littéraire avec Miguel Vaylon (traducteur, comédien et écrivain mexicain), et Gérard Malgat (spécialiste de Max Aub), présentée par Joseph Danan.
12 avril 2016. Spectacle : “Vivre tout”. Mise en voix et lecture d’extraits de “En compagnie d’Antonin Artaud” de Jacques Prével, avec Bruno Valayer et Béatrice Seiden (Cie Obéron La Part du Rêve).
29 mars-5 avril 2016. Accueil du Festival A Contresens (ATEP3).
23 mars 2016. Les derniers jours de l’humanité, de Karl Kraus, rencontre, à l’occasion de la création du spectacle au théâtre du Vieux-Colombier, avec David Lescot (metteur en scène), Jean-Louis Besson (traducteur) et Gerald Stieg (spécialiste de l’oeuvre de Kraus), animée par Florence Baillet (professeur à l’Université de la Sorbonne nouvelle). En partenariat avec la Théâtrothèque et avec la MiL (Maison internationale des littératures en chantier).
22 mars 2016. Les Apartés de Baty #10. Rencontre avec Joseph Danan, professeur à l’Institut d’Etudes Théâtrales de la Sorbonne nouvelle, auteur dramatique, et Sandrine Le Pors, maître de conférences à l’Université d’Arras ; soirée modérée par Gilles Costaz. Joseph Danan est né à Oran en 1951. Après s’être essayé à tous les genres, y compris le cinéma, il a vu peu à peu l’ensemble de ses activités se tourner principalement vers le théâtre. Ses pièces sont publiées chez Actes Sud-Papiers, chez Lansman et à Théâtre Ouvert. Il a écrit par ailleurs de nombreux articles théoriques et des essais sur les dramaturgies contemporaines. Parmi ses dernières publications : Entre théâtre et performance : la question du texte (Actes Sud-Papiers), La vie obscure (roman, éditions du Paquebot), Le Théâtre des papas (Actes Sud-Papiers, coll. Heyoka jeunesse). En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !” Un événement organisé en partenariat avec les Éditions de l’Arche.
Exposition de masques de Commedia dell’arte, réalisés par Stefano Perocco di Meduna, du 14 au 18 mars, salle de lecture de la Théâtrothèque. Semaine de manifestations culturelles et scientifiques organisée par l’UFR Arts & Médias de la Sorbonne nouvelle, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
Le masque de théâtre : une histoire, un métier. Rencontre avec Stefano Perocco di Meduna, facteur de masques, animée par Giulia Filacanapa, docteur en Etudes italiennes et Histoire du théâtre à l’Université Saint-Denis – Paris 8. Créateur de masques et pédagogue, Stefano Perocco a notamment travaillé aux côtés de Donato Sartori et de Carlo Bozo. Au croisement de la recherche et de l’artisanat, il réalise des masques pour un grand nombre de compagnies et d’écoles en France et à l’étranger, dessine et construit des scénographies ainsi que des machines théâtrales, et a enseigné dans plusieurs Académies et Universités. Le 16 mars 2016, salle de lecture de la Théâtrothèque. Semaine de manifestations culturelles et scientifiques organisée par l’UFR Arts & Médias de la Sorbonne nouvelle, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
Atelier de jeu masqué, animé par Antoine Nowo. 16 mars 2016, salle de lecture de la Théâtrothèque. Semaine de manifestations culturelles et scientifiques organisée par l’UFR Arts & Médias de la Sorbonne nouvelle, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
Exposition d’affiches polonaises de théâtre et de cinéma (1968-2008). Maxime Lejeune, enseignant à la Sorbonne nouvelle, présente quelques pièces de son importante collection d’affiches auxquelles vos regards ne manqueront pas de redonner vie. La tradition polonaise remonte aux années 1925-30. Mais c’est surtout après la seconde guerre mondiale que l’affiche connaît un essor considérable en Pologne, qui lui consacre son premier musée. La production refleurit, les puissantes affiches de propagande pour la paix sont alors nombreuses dans le pays dévasté par la guerre. Vont apparaitre les grands noms d’une école polonaise qui reprend vigueur sous l’impulsion d’Henryk Tomaszewski. Si ailleurs l’affiche est avant tout utilisée à des fins commerciales et publicitaires, elle est devenue très vite une véritable œuvre d’art et ses représentants raflent la majorité des prix des grands concours internationaux. Depuis juin 1966, date de la première Biennale Internationale de Varsovie, la Pologne est devenue un grand lieu de confrontation de l’affiche. Exposition dans le hall du bâtiment D de la Sorbonne nouvelle, du 14 au 19 mars. Semaine de manifestations culturelles et scientifiques organisée par l’UFR Arts & Médias de la Sorbonne nouvelle, en partenariat avec la Théâtrothèque Gaston Baty.
Rencontre avec Maxime Lejeune, animée par Céline Hersant, autour de l’exposition d’affiches, le 17 mars (salle D26).
19 janvier 2016. Les Apartés de Baty #9. Rencontre avec Alexandra Badea et Armelle Talbot, maître de conférence à l’Université Paris-Diderot Paris 7 ; soirée modérée par Gilles Costaz. Metteuse en scène, scénographe et auteure, Alexandra Badea partage son temps et son art entre la France et la Roumanie, son pays d’origine. À travers un travail réunissant des comédiens français, roumains et polonais, elle entend confronter les langues et les cultures afin d’en faire jaillir la condition humaine telle qu’elle la conçoit. De cette recherche de l’universalité se dégage une écriture multiforme et plurielle aux limites du symbolique. Elle reçoit le Grand Prix de littérature dramatique (CNT) en 2013 pour Pulvérisés, constat sans appel d’un quotidien envahi par le flux incessant du marché. En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
12 novembre 2015. Lecture par Michel Vinaver. Lecture exceptionnelle par l’auteur du texte intégral de Bettencourt Boulevard ou une histoire de France. “Cette pièce dont le sujet est tiré de l’actualité la plus brûlante rassemble, chemin faisant, les éternels composants des légendes et des mythes. Les auteurs de la Grèce ancienne faisaient parfois intervenir, pour clore leurs pièces, un dieu ou une déesse. Dans le cas de l’affaire dite Bettencourt, l’issue, incertaine, est dans les mains de l’appareil de justice auquel s’adjoignent les ressources de l’expertise médicale. Ce qui intéresse Michel Vinaver est son présent mais aussi son passé, ses racines dans l’histoire de France des cent dernières années et ses prolongements où l’intime, le politique et l’économique se mêlent indissolublement. Le comique sans cesse affleure, mais tout autant le tragique, dans la chaîne d’épisodes de cette saga passionnante : ceux et celles qui ont fait la une des journaux, que nous avons entendus à la radio ou vus à la télévision, défilent sur scène – un peu comme à l’époque de Shakespeare, quand celui-ci constatait : le monde est une scène dont nous sommes les acteurs et les spectateurs. De quel côté nous trouvons-nous ?” Michel Vinaver a reçu en 2006 le Grand prix du Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
20 octobre 2015. Soirée hommage à Martine de Rougemont. L’Institut d’Etudes Théâtrales et la Théâtrothèque rendent hommage à une éminente professeure, disparue le 21 août 2015. Professeure émérite au sein de l’IET de l’Université de la Sorbonne nouvelle, spécialiste du XVIIIe siècle, de la place des femmes dans le paysage théâtral de l’Ancien Régime et pionnère de l’étude de l’iconographie théâtrale, Martine de Rougemont a marqué profondément l’histoire des Etudes théâtrales en France. Ses livres et ses archives ont été offert par sa famille à la Théâtrothèque.
2015-2016 : Exposition : la scène sous la plume des caricaturistes.
A travers les dessins de presse et les caricatures, découvrez en 10 planches illustrées et le Grand Panorama de Paris par Robida, comment les Arts du spectacle, les auteurs dramatiques, les acteurs, les chanteurs d’opéra et les gens de cirque sont mis en scène au XIXe siècle dans les quotidiens et les périodiques spécialisés.
Saison 2014-2015
7 avril 2015. Les Apartés de Baty #8. Rencontre avec Gerty Dambury (dramaturge, metteuse en scène, romancière et poétesse), animée par Sylvie Chalaye (professeur à l’Université Sorbonne nouvelle – Paris 3, directrice de l’Institut d’Études théâtrales) et modérée par Gilles Costaz (critique dramatique). En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
Du 30 mars au 4 avril 2015. “De l’art et du jeu”. Festival “L’Université divers” : rencontres, conférences, débats, avec les conservateurs et les programmateurs du Nouveau Festival du Centre Pompidou. Le samedi 4 avril de 14h à 18h : “Comment exposer l’interdisciplinarité”. Une manifestation organisée par le Centre Pompidou, en partenariat avec l’Université Sorbonne nouvelle et la Théâtrothèque Gaston Baty, avec le soutien de l’ATGB. Télécharger le Programme complet.
9 mars 2015. Le costume de scène. Rencontre avec Pascale Bordet (costumière) et Séverine Mabille (historienne) autour de la création du costume de théâtre. Formée aux Beaux-Arts, Pascale Bordet s’est très vite tournée vers le croquis et la création de costumes de scène. Elle a commencé au théâtre du Trèfle et aux ateliers de l’Opéra Garnier. Depuis vingt ans, elle est costumière pour le théâtre, la télévision ou la scène musicale. En partenariat avec les éditions Actes sud.
3 février 2015. Les Apartés de Baty #7. Rencontre avec Matei Visniec, auteur dramatique, animée par Gilles Losseroy (metteur en scène, maître de conférence à l’Université de Lorraine-Nancy 2) et modérée par Gilles Costaz (critique dramatique). En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
29 janv.-1er février 2015. Exposition au Festival mondial du cirque de demain. Pour la première fois de son histoire, la Théâtrothèque Gaston Baty, aidée par l’ATGB, propose une exposition hors les murs de lithographies rares sur le cirque (fonds Pierre Féret) lors du Festival mondial du cirque de demain. Venez rencontrer sur notre stand les membres de l’association et les bibliothécaires pour mieux connaître nos activités et la richesse des collections conservées au sein de la Théâtrothèque.
9 décembre 2014. Les Apartés de Baty #6. Rencontre avec Dominique Paquet (auteure), animée par Cyrielle Dodet (Université Paris 3) et modérée par Gilles Costaz (critique dramatique). En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
18 novembre 2014. Le théâtre médiéval. Rencontre avec Darwin Smith (directeur de recherche au CNRS), Gabriella Parussa (professeur à l’Université Paris 3) et Olivier Halévy (maître de conférences à l’Université Paris 3), à l’occasion de la parution du volume Le Théâtre français du Moyen Âge et de la Renaissance, L’Anthologie de L’Avant-scène théâtre. A cette occasion, une exposition est organisée au sein de la Théâtrothèque.
4 novembre 2014. Les Apartés de Baty #5. Rencontre avec Rémi De Vos (auteur), animée par Joseph Danan (professeur à l’Université Paris 3) et modérée par Gilles Costaz (critique dramatique). En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
15 octobre 2014. Rencontre avec Jean-Pierre Ryngaert, professeur émérite (Université Paris 3), à l’occasion de la parution de Chemins de traverse, aux éditions Théâtrales, en co-édition avec l’IRET et avec le soutien de l’UQAM. En partenariat avec la Librairie Palimpseste.
Saison 2013-2014
3 juin 2014. Les Apartés de Baty #4. Rencontre avec Olivier Cadiot, écrivain, et Marie Vandendussche, chercheuse rattachée à l’Université Sorbonne nouvelle – Paris 3 ; soirée modérée par Gilles Costaz. En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
4 février 2014. Les Apartés de Baty #3. Rencontre avec Sonia Ristic, auteure dramatique, notamment auteure associée à la Maison d’Europe et d’Orient et au Tarmac et Johanna Krawcyk, chercheuse ; soirée modérée par Gilles Costaz. En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
4 février 2014. Les Apartés de Baty #2. Rencontre avec Louise Doutreligne, auteure dramatique, et Evelio Miñano Martinez, essayiste, animée par Gilles Costaz. En partenariat avec les Écrivains Associés du Théâtre (EAT), L’Institut d’Etudes Théâtrales (IET), l’Association des amis de la Théâtrothèque Gaston Baty (ATGB). “Où l’on parlera passionnément, profondément, allègrement, de l’écriture théâtrale !”
3 décembre 2013. Les Apartés de Baty #1. Rencontre avec Serge Valetti, auteur dramatique, et Romain Piana, maître de conférence à l’Institut d’Etudes Théâtrales, animée par Gilles Costaz. L’écriture théâtrale contemporaine a radicalement changé ces dernières décennies et emprunté des pistes variées. L’Institut d’Etudes Théâtrales de la Sorbonne nouvelle, sous la direction de Sylvie Chalaye, et les EAT (Ecrivains Associés du Théâtre) proposent un nouvel éclairage en faisant se rencontrer des auteurs et des chercheurs. On y parlera, profondément, passionnément, allègrement, de l’écriture.
20 novembre 2013. Rencontre avec Jean-Pierre Sarrazac. L’Institut d’Etudes Théâtrales, l’IRET, La Théâtrothèque, l’Association des Amis de la Bibliothèque Gaston Baty et la librairie Palimpseste sont heureux de vous convier à une soirée-rencontre avec Jean-Pierre Sarrazac, professeur émérite de Paris 3, à l’occasion de la sortie en librairie de “Passage du témoin”, dirigé par Joseph Danan et David Lescot, en présence de quelques uns des auteurs et de Véronique Lemaire, rédactrice en chef de la revue Etudes Théâtrales.
8 octobre 2013. Rencontre avec l’équipe du Théâtre du Soleil, animée par Josette Féral, à l’occasion du spectacle L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge. Un texte d’Hélène Cixous, mis en scène au Théâtre du Soleil – Cartoucherie de Vincennes du 3 au 26 octobre 2013. Recréation en khmer d’après la mise en scène d’Ariane Mnouchkine (1985), mise en scène Georges Bigot et Delphine Cottu, avec 25 acteurs et 4 musiciens cambodgiens.
29 mars 2013. Carte blanche à Noëlle Renaude, Nicolas Maury et Michel Corvin, animée par Céline Hersant. Rencontre avec l’auteur de Ma Solange, Madame Ka, Une belle journée, La Petite maison… (éd. Théâtrales). Noëlle Renaude arpente en toute liberté les rayonnages de la Théâtrothèque, invente un parcours, nous livre ses découvertes et nous propose des lectures, avec la complicité du comédien Nicolas Maury et de Michel Corvin.
Saison 2012-2013
Décembre 2012. Rencontre avec Stéphane Braunschweig, metteur en scène, directeur du Théâtre National de la Colline, et Anne-Françoise Benhamou.
Saison 2011-2012
Rencontre avec Valère Novarina, auteur, metteur en scène, animée par Michel Corvin.
11 avril 2011. Rencontre avec Marcel Bozonnet, acteur, metteur en scène. “Texte et corps : l’expérience de l’acteur”.
Saison 2010-2011
8 novembre 2010. Conférence de Roberto Alonge : Le plaisir du texte de théâtre (gâché par les critiques de théâtre).
Ou comment penser la critique littéraire comme une autopsie de la création.
7 avril 2010. Conférence de Jacques Lassalle, metteur en scène.